Coccinelle velue à bandes

Scymnus interruptus (Goeze, 1777)

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Coccinellidae Sous-Famille : Coccinellinae Tribu : Scymnini Genre : Scymnus
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  • 19
    observations

  • 13
    communes

  • 9
    observateurs

  • Première observation
    1996

  • Dernière observation
    2023
Adelski Adrien - Bischoff Solène - Colombel Léa - Daumal Thibaud - Neid J. - Parmentier Emmanuel - Postel Simon - Ryckebusch Emma - Terrasse Gilbert

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Cette espèce affectionne les supports végétaux dressés particulièrement dans les milieux aux moins un peu thermophiles. Elle est donc présente dans les zones urbaines végétalisées, les jardins, les parcs, les haies.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Largement présente dans la partie sud de l'Europe, cette espèce est discrète de par sa petite taille. Sa préférence très marquée pour les supports ligneux dressés lui vaut de n'être aisément trouvée qu'à l'aide de la technique du battage. L'espèce est certainement présente partout en Picardie comme le montre le secteur ouest de la Somme ou l'ouest de l'Oise qui ont fait l'objet d'un inventaire soutenu. Les connaissances à l'échelon régional sont déjà satifaisantes.

L'espèce est observée toute l'année. Il est possible de la trouver pendant les mois froids sur les végétaux à feuillage persistant. Un léger pic d'observation a lieu au mois de mai et un autre plus marqué de août à septembre.

Cette espèce est largement répartie dans la région, les effectifs observés simultanément sont parfois très importants numériquement. Les populations de cette espèce peuvent actuellement être considérées stables à l'échelle régionale. L'arrachage des haies et des lierres sur les vieux murs lui est cependant préjudiciable.

Cette espèce est petite: le plus souvent moins de 2 millimètres. Cela la distingue déjà de tous les Scymnus indiqués plus grands. Ensuite, la disposition et la forme de la tache sur chaque élytre: quasi triangulaire et touchant le bord latéral de l'élytre permet de terminer la discrimination. Se méfier tout de même des critères sexuels secondaires: le mâle a le pronotum et la tête nettement colorés alors que la femelle est noire à ces endroits. Enfin, il existe diverses variations phénotypiques ; les élytres pouvant être jusqu'à entièrement rouges. En cas de doute, il suffit de faire une très bonne photo et de demander l'aide d'un entomologiste spécialisé.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Coccinella interrupta Goeze, 1777 |

Observations mensuelles