Coccidula scutellata (Herbst, 1783)

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Coccinellidae Sous-Famille : Coccinellinae Tribu : Coccidulini Genre : Coccidula
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    commune

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  • Première observation
    2022

  • Dernière observation
    2022
Parmentier Emmanuel - Terrasse Gilbert

Informations espèce

Taille : 2-3 mm

Diagnose :
Corps allongé, pubescent, modérément convexe, luisant, entièrement orangé avec une tache scutellaire et 4 taches au milieu des élytres noires. La pubescence claire, fine et courte est peu visible. Les antennes atteignent le milieu du pronotum et se terminent par une massue de 3 articles peu marquée et légèrement rembrunie. Le pronotum est très transverse, à ponctuation forte et très dense, nettement rétréci en arrière, sensiblement plus étroit que les élytres. Les élytres ont le bord latéral rectiligne sur les deux premiers tiers.

Identification : Assez facile.

Confusions possibles :
La forme allongée et la coloration sont caractéristiques.

Périodes d’observation (adultes) : Avril à août.

Biologie-éthologie :
La larve carnassière se nourrit de pucerons et de cochenilles. Les adultes se rencontrent sur les plantes des zones humides.

Biogéographie-écologie :
Zones humides de toute l’Europe.

Références :
Fürsch H., 1967 : Clavicornia : Coccinellidae. In Freude H., Harde K.W. & Lohse G.A., Die Käfer Mitteleuropas. Band 7. Krefeld, Goecke & Evers: 227-278.

Hervé Bouyon ACOREP-France, 2020. Source : INPN
Comme la Coccidule des marais, elle est liée à la végétation des zones humides : marais, roselières, bords d'étangs ou mares et prairies humides. Elle semble avoir des exigences écologiques plus importante sur la qualité des zones humides avec un besoin d'avoir des milieux toujours en eau. Elle a été retrouvée sur des Typha et des Roseaux mais elle peut également s’observer sur la terre nue en bordure des mares.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce très rare inféodée aux milieux humides. Elle peut potentiellement être présente dans toute la région mais de façon très dispersée selon la présence et la qualité des zones humides. Seulement trois données sont récentes (moins de 5ans) dans les trois départements de Picardie. Sa détection est principalement réalisée par le fauchage de la végétation, en particulier les herbes hautes des rives.

Détectée de janvier à octobre, le manque de donnée sur cette espèce ne permet pas d'établir une phénologie précise.

C'est une espèce qui reste non-évaluée (NE) à l'échelle française et quasi-menacée (NT) en Picardie. La disparition des zones humides de bonne qualité est une menace importante pour cette espèce.

Coccinelle de petite taille (3mm) avec le corps très allongé rougeâtre avec une tache scutellaire triangulaire plus foncée. Comme toute les espèces de la sous-famille Coccidulinae, les antennes sont très grandes et dépassent largement la tête. Elle peut se confondre avec Coccidula rufa mais contrairement à celle-ci, Coccidula scutellata a 4 taches noirs nettes disposées sur un axe arqué au milieu des élytres.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cacidula scutellata (Herbst, 1783) | Chrysomela scutellata Herbst, 1783 | Coccidula scutellata var. aethiops Krauss, 1902 | Coccidula scutellata var. arquata Weise, 1879 | Coccidula scutellata var. subrufa Weise, 1879 | Nitidula bipunctata Gmelin, 1790 | Nitidula quinquepunctata Fabricius, 1787 | Silpha melanophthalma Gmelin, 1790

Observations mensuelles