Arhopalus rusticus (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Cerambycidae Sous-Famille : Spondylidinae Tribu : Asemini Genre : Arhopalus
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    observateurs

  • Première observation
    2015

  • Dernière observation
    2024
Daumal Thibaud - Derozier Carole - Letheve Xavier

Informations espèce

Taille :

10 - 30 mm

Diagnose :

Longicorne de couleur brun clair; à stature allongée, parallèle; à antennes plus courtes que le corps. Thorax (pronotum) arrondi; élytres avec deux côtes peu marquées, apex élytral anguleux au niveau de la suture. Yeux pubescents. Troisième article des tarses postérieurs très échancrés.

Détermination : délicate

Espèces proches :

Ressemble aux deux autres Arhopalus: A. ferus est plus sombre et l'article 3 des tarses postérieurs n'est échancré que jusqu'au milieu; A. syriacus est un peu plus étroit, avec les yeux glabres et l'apex élytral complètement arrondi.

Période d’observation :

Adulte observable de mai à septembre, avec un pic en juillet.

Biologie-éthologie :

Adultes crépusculaires et nocturnes, attirés par les lumières. Larve se développant dans les troncs morts et souches des Pins et d'autres arbres résineux comme le Sapin. Cycle de développement de 2 ou 3 ans.

Biogéographie et écologie :

Très vaste répartition, de l'Afrique du Nord au Japon, également en Amérique du Nord. Son habitat est composé de pinèdes, sapinières, et autres forêts résineuses, y compris les plantations de plaine. Espèce commune bien que discrète.

Julien Touroult UMS 2006 Patrimoine Naturel (OFB / CNRS / MNHN), 2021. Source : INPN
Cette espèce saproxylique (nécessitant du bois mort) se rencontre dans de nombreux milieux naturels ou anthropisés à condition que du bois mort de conifères, et notamment de pin, soit présent pour la ponte des œufs et le développement des larves.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce rarement contactée en Picardie, sa répartition actuelle semble correspondre aux territoires prospectés par des naturalistes réalisant des inventaires de papillons de nuit par attraction lumineuse.
En effet, ce Longicorne se cache en journée dans les souches ou sous les troncs et les écorces au sol, mais il est actif de nuit. Il est alors parfois attiré par la lumière des dispositifs utilisés pour attirer les papillons.
Par conséquent, il n'est presque jamais détecté à vue, au filet fauchoir, ou au battage.

Les larves se développent dans le bois mort de conifères pendant 2 à 3 années.
Les adultes ont une activité nocturne et ils sont présents de mai à septembre pour assurer l'accouplement et la ponte.

Espèce Assez Rare en Picardie.
Comme toutes les espèces saproxyliques, c'est-à-dire dépendantes du bois mort pour une partie du cycle, la suppression du bois mort au sol ou sur pied peut limiter les populations.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Callidium tristis Fabricius, 1787 | Cerambyx rusticus Linnaeus, 1758 | Criocephalus polonicus (Motschulsky, 1845) | Criocephalus rusticus (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles