Petit Capricorne (Le)

Cerambyx scopolii Fuessly, 1775

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Cerambycidae Sous-Famille : Cerambycinae Tribu : Cerambycini Genre : Cerambyx
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  • 18
    observations

  • 9
    communes

  • 16
    observateurs

  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2024
Barbier Simon - Bocquillon Jean Claude - Brun Héloïse - Cheyrezy Thomas - Daumal Thibaud - Gaudard Julie - Gruau Kevin - Hercent Jean-luc - Huchin Romain - Jukowski Marie-christine - Marque Jean-bernard - Pencoat Jones Albane - Ryckebusch Emma - Wattellier Anne-marie - Wattellier Claude - Watterlot Aymeric

Informations espèce

Taille/poids : 15-28 mm.

Diagnose : Stature allongée et couleur noir brillant. Antennes plus longues que le corps chez le mâle et la femelle. Pronotum fortement ridé; élytres rugueux; apex élytral arrondi; fémurs postérieurs atteignant l'apex des élytres.

Détermination : simple, une photo d'ensemble suffit.

Espèces proches :

Les trois autres Cerambyx français sont plus grands et n'ont pas la coloration noire, homogène, de C. scopolii. Les autres gros longicornes sombres se distinguent par la  stature (la majorité est plus large : Morimus, Lamia...), les antennes (Arhopalus spp. ont les antennes courtes), ou la couleur noire (par exemple Aromia moschata est verte, les Monochamus ont des mouchetures claires).

Période d’observation :

Espèce printanière, pic net au mois de mai, présent dès avril; encore présent en juillet, notamment en montagne.

Biologie-éthologie :

Espèce se développant dans le bois mort ou encore vivant, de troncs et grosses branches de nombreux arbres feuillus (chênes etc.). Elle semble particulièrement fréquente sur les arbres de la familles des Rosacées : cerisier, pommier, poirier etc. Le cycle de développement dure 2 ans; la larve se nymphose à l'automne et l'adulte peut s'observer en loge dans le bois à partir d'octobre (en fendant du bois de feu par exemple). L'adulte est diurne et s'observe souvent sur les fleurs blanches d'arbustes (sureau, troène etc.); il vient dans les pièges à appâts fermentés (bière, vin, fruits...) ce qui suggère qu'il se nourrit également de sève fermentée des plaies des arbres.

Biogéographie et écologie :

Espèce des forêts feuillues de plaine et moyenne montagne d'Europe tempérée. Très largement répandue, atteignant l'Asie mineure, l'Afrique du Nord et le Caucase. Commune dans les forêts, les lisières ensoleillées, le bocage et certains vergers et parcs.

J. Touroult UMS PatriNat (AFB - CNRS - MNHN), 2018. Source : INPN
Les larves se développent dans les troncs et les grosses branches (bois mort ou vivant) de nombreuses essences de vieux feuillus et particulièrement chez la famille des Rosacées comme les merisiers, les pommiers, ou les poiriers.
L'adulte est floricole, il s'observe ainsi en lisières ou clairières forestières, dans le bocage, et dans les vieux vergers.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cette espèce n'est connue que dans le quart sud-est de la région, probablement en lien avec la surface boisée qui y est plus importante.
La détection peut se faire à vue sur les fleurs d'arbustes ou d'herbacées, mais aussi sur les tas de bois ou encore dans les pièges à d’appâts fermentés.

Le développement de la larve dans les arbres hôtes dure 2 à 3 années.
Les adultes ont une activité diurne et sont visibles d'avril à juillet.

Cette espèce Peu Commune en Picardie ne semble pas menacée.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
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Observations mensuelles