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    observateurs

  • Première observation
    1978

  • Dernière observation
    2024
Acloque Vincent - Belhamiti Bastien - Blondel Francois - Bocquillon Jean-claude - Charles Karen - Cheyrezy Thomas - Coatmeur J. - Da Silva Patrick - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Decouttere Thierry - Derouane Bruno - Dhellemmes Théalie - Doinel Virginie - Dubois Yves - Dubois Yves (ecotheme) - Dugué Maël - Dutour Lucie - Frangeul Manon - Gaudard Julie - Gavory Laurent - Hercent Jean-luc - Hercent Jean-luc (pnr) - Huchin Romain - Jaunet Pascal - Jirot Eddie - Joachim Sandrine - Jouet Laure - Lebrun Jeremy - Maine Emeline - Maire Pascal - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Marmet (aven Gv) Nicolas - Marmet Nicolas - Niault Théodora - Paboul Nicolas - Parmentier Emmanuel - Pencoat Jones Albane - Perville Theo - Pichard Olivier - Poirier Vincent - Rogez Jean - T'flachebba Mathieu - Terrasse Gilbert - Top Damien - Vignon Vincent

Informations espèce

Taille/poids :

Espèce de petite taille, dont l’adulte dépasse rarement 45 mm de longueur pour un poids situé autour d’une dizaine de grammes. Têtards parmi les plus grands en France, avec un poids de 3 à 4 grammes chez les individus hivernant.

Diagnose :

Aspect général trapu ; membres courts, particulièrement chez la femelle ; museau court, nettement arrondi de profile. Pupille caractéristique de forme ovale à losangique; iris doré, veiné de noir. La peau revêt un aspect granuleux, avec la présence de quelques petites pustules éparses. Coloration dorsale grisâtre, uniforme ou tachetée de sombre ; ventre blanc, grisâtre.

Détermination :

Espèce facile à identifier sur photographie ou bien au chant (succession régulières de notes douces et flutées).

Espèces proches :

L’Alyte accoucheur peut être confondu avec le Pélodyte ponctué, tant en taille qu’en coloration. Ses pattes postérieures sont cependant plus courtes que celles du Pélodyte. Son chant assez typique peut parfois être confondu avec celui du Hibou Petit Duc.

Période d’observation :

On peut observer les adultes de mars-avril à septembre-octobre ; l’activité journalière est maximale au crépuscule et pendant la nuit. Dans la journée et pendant l’hiver, les individus s’abritent dans des trous de murs, des galeries ou sous des objets jonchant le sol.

Biologie-éthologie :

On trouve l’Alyte accoucheur souvent en petites colonies. La reproduction, qui intervient en avril-mai, est très particulière, car chez les Alytes, les œufs, au lieu d’être déposés dans l’eau, sont portés par le mâle jusqu’au moment de l’éclosion. La nourriture se compose de petits arthropodes (araignées, insectes, mille-pattes), vers et mollusques.

Biogéographie et écologie :

Espèce ibéro-française, dont l’aire de répartition s’étend légèrement vers l’est à travers quelques pays frontaliers, de la Suisse à la Belgique. Se rencontre en principe dans des formations végétales assez ouvertes naturelles (landes, tourbières, garrigues…) ou artificielles (carrières, vieux murs, terrils…). Également assez tolérante au niveau de ses habitats aquatiques de reproduction, pourvu que ceux-ci soient suffisamment ensoleillés et qu’elle bénéficie de nombreuses cachettes à proximité, y compris en zone urbaine.

Pour aller plus loin :
Duguet, R. & Melki, F. 2003. Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Parthénope. Biotope, Mèze. 480 pp.

J.-C. de Massary UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Cette espèce est présente dans les pelouses, prairies, landes, forêts, carrières, sablières, zones cultivées... L'Alyte accoucheur occupe des terrains bien ensoleillés sur des sols légers et colonise rapidement de nouveaux habitats aquatiques dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. En Thiérache il est lié à la présence de milieux minéraux associés à des milieux aquatiques : talus de chemin de fer avec mares bocagères à proximité, anciennes carrières de pierre inondées, point d'eau dans le centre de villages...
Il ne présente pas de phase aquatique à l'état adulte.
Il passe l'hiver dans les talus, les carrières, les terrils et différents milieux sableux.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Assez commune, l'espèce est présente dans les trois départements. La majeure partie de sa population picarde occupe la Somme, l'Oise et le sud de l'Aisne.
Après avoir suspecté une régression, plusieurs nouvelles stations ont néanmoins été découvertes ces dernières années.


La période de reproduction s'étend de fin mars à juillet.
L'hibernation se déroule d'octobre à mars.


L'espèce semble subir un léger déclin de ses populations.
Comme la plupart des autres amphibiens, il est très sensible à la destruction de ses habitats (développement des zones cultivées, baisse de la qualité et des niveaux d'eau), ainsi qu'à leur fragmentation (urbanisation, routes, canaux), aux pesticides et à la circulation routière. Dans le cas de l'alyte, on peut citer la diminution de l'élevage extensif et le reboisement de ses habitats terrestres.


Son chant ressemble à une suite de courtes notes flûtées assez monotones.
Avec le Pélodyte ponctué, il s'agit dans la région du seul anoure avec la pupille verticale. De taille réduite (env. 5 cm), il a l'aspect d'un petit crapaud trapu aux membres courts. Sa peau est granuleuse et le dos est uniformément gris.
Le mâle peut être observé en train de transporter les cordons d'œufs entre ses pattes arrières.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Bufo obstetricans Laurenti, 1768 | Obstetricans vulgaris Dugès, 1834 | Rana campanisona Laurenti, 1768

Observations mensuelles