Murin de Daubenton

Myotis daubentonii (Kuhl, 1817)

Classe : Mammalia Ordre : Chiroptera Famille : Vespertilionidae Genre : Myotis
Chargement...

  • 152
    observations

  • 28
    communes

  • 70
    observateurs

  • Première observation
    1995

  • Dernière observation
    2024
Accorsy Donald - Adelski Adrien - Barbier Simon - Bas Eric - Bernard Anaëlle - Bischoff Solène - Boca François (csnp) - Bocquet Benoit - Boudereaux Emilie - Caucal Gabriel (ecotheme) - Cheyrezy Thomas - Cmnf Coordination Mammalogiqe Du Nord De La France - Colombel Léa - Commecy Xavier - Condal Valentin - Das Gracas Emmanuel - Daumal Thibaud - Deck Catherine - Deman Serge - Desbois Maureen - Dubois Yves - Dubois Yves (ecotheme) - Duquef Yann - Dutour Lucie - Dutour Lucie (professionnel) - Evrard Jolan - Ferrari Noé - Fournier Emmanuel - Francois Rémi - Francois Rémi (csnp) - Gandolfi Romain - Georgette Alexis - Henin-lestrat Stéphanie - Hennequin Guy - Hercent Jean Luc - Hercent Jean-luc - Hercent Jean-luc (pnr) - Hermant Thomas - Hotin Théo - Huet Apolline - Huet Régis - Kotbi Nordine - Lecomte Olivier - Ledantic Daniel - Lefevre Julien - Leveque Kevin - Louis Jérome - Louvet Cédric (ecotheme) - Marcucci Caroline - Mejiaz Masaï - Musy Pauline - Niault Théodora - Noyau Coline - Ozdoba Sylwia - Patin Etienne - Pencoat Jones Albane - Picardie Nature - Pierroux Armelle - Pnr Opf - Prince Cécile - Rouillere Aloïs - Ryckebusch Emma - Spinelli Franck - T'flachebba Mathieu - Testud Gratien - Thebaud Noëmie - Thurotte Marjorie - Top Damien (csnp) - Top Damien - Zimmermann Alice

Informations espèce

Longueur (T+C) : 5,7 à 6,8 cm. Longueur avant-bras : 3,3-4,2 cm. Envergure : 24,0-27,5 cm. Poids : 6 à 15g. Dents (38). Echolocation (fréquence terminale) : entre 25 et 30 kHz.

Petite chauves-souris au pelage court, dense et marron, plus clair sur le ventre, du blanc cassé au blanc grisâtre. Les oreilles sont assez courtes et le pelage frontal descend en brosse jusqu’au museau. Elle se différencie des petits Myotis par ses pieds bien plus grands et son tragus plus arrondi. Elle peut être confondue avec le Murin de Capaccini ou le Murin des marais, mais ces derniers sont plus grands. Elle est rarement éloignée de l’eau et est plutôt considérée comme forestière. Elle devient active une demi-heure après le coucher du soleil, lorsqu’il fait sombre, et chasse avant tout au-dessus des eaux calmes, des étangs et des lacs, ou des cours d’eau non agités et fait des incursions régulières dans les milieux boisés riverains. Elle ne s’éloigne guère au-delà de quelques centaines de mètres de son gîte. Ses proies sont essentiellement des petits diptères (parfois des Trichoptères, Ephémèroptères, Coléoptères et Lépidoptères), saisies émergeant de l’eau, en transit ou posés en surface, soit à la gueule, avec ses pieds ou à l’aide des membranes alaires et de l’uropatagium. Les cavités arboricoles représentent l’un des deux sites privilégiés de l’espèce, essentiellement dans des feuillus, dans une loge de Pic, une anfractuosité, un chablis, ou derrière une plaque d’écorce. Les seconds types de gîtes très appréciés sont les ponts et autres passages souterrains dans lesquels circule l’eau courante. En hibernation, de la mi-octobre à début avril, elle est cavernicole, elle s’installe dans des fissures en solitaire dans les lieux saturés en humidité, dans les caves, grottes, carrières, mines, puits, tunnels, et occasionnellement les cavités arboricoles. Les colonies de mise-bas se forment dès la mi-mars, regroupant en moyenne 20 à 50 femelles dans des gîtes arboricoles ; les colonies de reproduction dans les ponts sont rares. Les naissances ont lieu pendant les deux premières semaines de juin, les juvéniles sont volants un mois plus tard. La plupart des accouplements se font en août lors des essaimages automnaux.

Cette espèce est considérée comme sédentaire. Les déplacements entre gîte d’été et d’hiver sont courts, inférieurs le plus souvent à 50 km. Le record de longévité européen est détenu par une femelle de 30 ans. L’espérance de vie moyenne est de 4,5 ans.

Extrait de l'ouvrage : ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope); MNHN, Paris, 544p.Julie Marmet UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2014. Source : INPN

Territoire de chasse : il chasse au dessus des cours d'eau à secteur calme et non éclairé : il capture les insectes sortant de l'eau.
Gîte d'hibernation : fissures de ponts, cavités souterraines, fissures de bâtiments ou de granges, arbres creux (avec loges de pics, accolement ou décollement de branches, écorce décollée et fentes dans les branches),
Gîte d'estivage : arbres creux, maternité dans les fissures de ponts (vieilles pierres)

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Conserver les arbres gîtes et les interstices des bâtiments. Eviter au maximum des molécules chimiques qui se concentrent dans l'eau puis les invertébrés.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Myotis aedilus Jenyns, 1839 | Myotis albus Fitzinger, 1871 | Myotis capucinellus Fitzinger, 1871 | Myotis daubentoni (Kuhl, 1817) | Myotis lanatus Crespon, 1844 | Myotis minutellus Fitzinger, 1871 | Myotis nathalinea Tupinier, 1977 | Myotis staufferi Fatio, 1890 | Myotis volgensis Eversmann, 1840 | Vespertilio daubentonii Kuhl, 1817

Observations mensuelles