Piéride de la Rave (La)

Pieris rapae (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Pieridae Sous-Famille : Pierinae Tribu : Pierini Genre : Pieris
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  • 254
    observations

  • 39
    communes

  • 74
    observateurs

  • Première observation
    2001

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l'aile antérieure : 15-27 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes antérieures est blanc crème avec une tache noire apicale qui ne s'irradie pas dans la partie anale. Le mâle a une tache noire centrale alors que les femelles en ont deux. Le dessous des ailes postérieures est jaune clair avec une légère suffusion grise.

Détermination :

La détermination des adultes est relativement facile lorsqu'ils sont posés avec les ailes étalées.

Espèces proches :

L'adulte peut être confondu avec les autres espèces de Piérides. L'examen de la tache apicale permet généralement d'identifier l'espèce. Elle est strictement restreinte à l'extrémité de l'aile.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés de mars à novembre dans une grande partie de la France. Dans le midi, à la faveur de températures clémentes, des adultes peuvent émerger au cours de l'hiver.

Biologie-éthologie :

Cette espèce a plusieurs générations par an. Ce sont les chrysalides qui passent l'hiver. Les adultes sont très floricoles. Les œufs sont pondus isolément, principalement sur diverses Brassicacées mais aussi des Capucines et des Résédas. Les chenilles consomment les feuilles et les bourgeons floraux. Elles se chrysalident sur divers supports.

Biogéographique et écologie :

La répartition de l'espèce couvre l'ensemble de l'Eurasie tempérée, l'Afrique du Nord et l'Asie Mineure. C'est une espèce commune notamment dans les zones rudérales. Les adultes sont observés jusqu'à 2 200 m d'altitude.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.
P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
La Piéride de la rave fréquente des milieux très variés.
Les adultes butinent toutes sortes de fleurs dans les champs, les jardins, les friches, les bordures de route, les lisières de bois, les clairières…
Les chenilles se nourrissent surtout de plantes sauvages et cultivées de la famille des Brassicacées : Chou, Colza, Moutarde des champs, mais aussi d'autres plantes comme le Réséda jaune. Dans les jardins, les Capucines sont très appréciées.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
La Piéride de la rave est la plus commune de nos Pieris. Elle figure aussi parmi les espèces de papillon les plus répandues et les plus abondantes de notre région.
Ce papillon est un classique des jardins et des cultures maraichères.


Les adultes volent de mars à fin octobre en deux ou trois générations.
Après accouplement, en avril, la femelle dépose ses nombreux œufs isolément sur le revers des feuilles. Une semaine après, c’est l’éclosion et les chenilles se développent pendant 1 mois en se nourrissant de Brassicacées sauvages ou cultivées. Elles s’accrochent ensuite sur une plante, un mur ou une pierre pour se nymphoser. Les chrysalides se transforment finalement en adultes prêts à recommencer le cycle. En fin de saison, à la dernière génération, seules les chrysalides résistent au froid et donnent les papillons du printemps.


La Piéride de la rave est classée "préoccupation mineure" LC ( least concern) sur la liste rouge des papillons de jour de Picardie.
La Piéride de la rave est capable de se reproduire rapidement et en grande quantité au cours de l’année, mais les traitements phytosanitaires qui déciment les chenilles restent une menace pour ses populations. Des solutions alternatives sont à encourager en particulier dans les jardins.


C’est un papillon souvent confondu avec les 2 autres papillons blancs à taches noires :
- la Piéride du chou (Pieris brassicae) plus grande, avec une bordure noire plus étendue sur les ailes antérieures.
- la Piéride du navet (Pieris napi) de même taille mais avec des nervures grisâtres sur les ailes.
Remarque : le mâle possède une petite tache noire peu marquée sur les ailes antérieures alors que la femelle en possède deux bien visibles.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Artogeia rapae (Linnaeus, 1758) | Papilio rapae Linnaeus, 1758 |

Observations mensuelles