Melanostoma scalare (Fabricius, 1794)

Classe : Insecta Ordre : Diptera Famille : Syrphidae Sous-Famille : Syrphinae Tribu : Bacchini Genre : Melanostoma
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    observations

  • 8
    communes

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    observateurs

  • Première observation
    2014

  • Dernière observation
    2024
Brun Héloïse - Caron Nicolas - Cheyrezy Thomas - Das Gracas Emmanuel - Daumal Thibaud - Delporte Michel - Destrieux Emilie - Hercent Jean-luc - Pencoat Jones Albane - Thibon Eva - Top Damien - Wattellier Anne-marie

Informations espèce

Taille :

Petite, 8 à 11mm.

Diagnose :

Le genre Melanostoma comprend six espèces en Europe mais il est possible que les espèces soient mal définies dans ce genre compliqué mais très commun. On les reconnaît grâce à leurs callus huméraux glabres, des antennes courtes, une tête et un thorax entièrement noirs et un abdomen relativement allongé. Proche du genre Platycheirus on peut les en différencier grâce au métasternum peu sclérifié et les mâles ont toujours les tibias antérieurs cylindriques. Les mâles ont le second sternite particulièrement allongé (au moins deux fois plus long que large). Les femelles sont plus difficilement déterminables. D’une manière générale, cette espèce est plus grande que les autres espèces du genre Melanostoma.

Facilité d'identification :

Bien que cette espèce soit très commune son identification reste difficile, identification à la loupe binoculaire indispensable.

Confusions possibles :

Confusion possible avec toutes les espèces du genre Melanostoma et avec certains Platycheirus.

Période de vol:

Les adultes sont visibles de mars à septembre en plusieurs générations successives avec un pic d’abondance en mai-juin.

Répartition générale:

On la rencontre de l’Islande et de la Scandinavie jusqu’à la péninsule ibérique, le pourtour méditerranéen et l’Afrique du Nord et plus au sud à travers les zones tropicales jusqu’au Zimbabwe. Présent pratiquement dans toute l’Europe, elle s’étend vers l’est jusqu’à la côte pacifique en passant par la Sibérie.

Habitat et biologie:

C’est une espèce commune occupant une grande diversité d’habitats forestiers, ouverts et de milieux de transition. Anthropophile, on la retrouve également dans le paysage agricole (cultures et prairies pâturées) et semi urbain (parcs et jardins). Les adultes s’observent en général dans des endroits frais, à l’ombre des arbres ou à proximité de milieux humides. Les larves se développent dans la litière du sol ou au pied de touffes d’herbes et nourrissent principalement de larves d’autres diptères mais elles peuvent aussi consommer des pucerons.


Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.

Thomas Lebard None, 2021. Source : INPN
On le retrouve dans les milieux plus ou moins humides (forêts, prairies), tout comme dans les milieux anthropisés (milieux liés à l’activité humaine), tels que les jardins, les parcs, les lisières ou près des cultures. Les adultes butinent les fleurs de diverses plantes, telles que les graminées, les ombellifères, les plantains, l’ail des ours, le saule rampant, les renoncules…
Les larves se développent dans la litière des boisements humides ou dans les touffes d’herbe où elles se nourrissent des larves d’autres Diptères et occasionnellement de pucerons.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Melanostoma scalare est une espèce de syrphe courante en Picardie, qui s’observe butinant diverses fleurs, ou simplement posée sur une surface ensoleillée.

Les adultes volent d’avril à octobre, avec un pic entre juin et août.

Cette espèce, très courante, ne semble pas menacée, et ses populations semblent stables en Picardie.

7-9 mm. Melanostoma scalare n’est pas l’espèce de syrphe la plus aisée à reconnaître. Les deux sexes ont des apparences différentes. Les mâles ont de gros yeux qui se touchent, un abdomen plutôt rectangulaire, avec des tâches jaunes également rectangulaires, voire carrées. Les femelles ont les yeux séparés, un abdomen globalement ovale et étiré, avec des tâches jaunes relativement triangulaires.
Le mâle de Melanostoma scalare peut se confondre avec des espèces du genre Platycheirus, desquels il se différencie par des tarses avant non-élargis. Il peut également se confondre avec le mâle de Melanostoma mellinum (ou d’autres Melanostoma). M. scalare mâle a les ailes qui dépassent de l'abdomen, tandis que M. mellinum a les ailes qui ne dépassent pas son abdomen.
Les femelles de Melanostoma scalare se confondent avec les femelles d’autres Melanostoma, dont Melanostoma mellinum. Il est plus difficile de les différencier entre-elles, puisqu’il faut observer des caractères qui nécessitent l’utilisation d’une loupe. Les femelles de M. scalare arborent une pruinosité (pilosité courte) sur quasiment toute la face, et leur arista (filament au dessus de l’antenne) arbore de courts poils hirsutes.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Syrphus scalaris Fabricius, 1794

Observations mensuelles