Punaise nébuleuse

Rhaphigaster nebulosa (Poda, 1761)

Classe : Insecta Ordre : Hemiptera Famille : Pentatomidae Sous-Famille : Pentatominae Tribu : Pentatomini Genre : Rhaphigaster
Chargement...

  • 19
    observations

  • 10
    communes

  • 19
    observateurs

  • Première observation
    2014

  • Dernière observation
    2023
Barbier Simon - Bischoff Solène - Chatelain Josiane - Cocquempot Marine - Daumal Thibaud - Delporte Michel - Derozier Carole - Gruau Kevin - Hercent Jean-luc - Marmet Nicolas - Marque Jean-bernard - Parmentier Emmanuel - Pencoat Jones Albane - Petit François (abmars) - Plateaux Luc - Plateaux Odile - Ryckebusch Emma - Terrasse Gilbert - Wattellier Anne-marie

Informations espèce

Taille : 13,5 – 17 mm

Diagnose :
Grande punaise grise et allongée. Antennes sombres, avec 3 anneaux blancs sur les articles III, IV et V. Elle possède une grande épine ventrale et des petites taches rondes nébuleuses sur ses ailes. C’est la « punaise grise » rencontrée dans les habitations.

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Espèce facile à confondre avec l’espèce invasive
Halyomorpha halys récemment importée. Mais celle-ci possède 2 anneaux blancs sur les articles IV et V, au lieu de 3 chez R. nebulosa. R. nebulosa n’a pas de taches blanches (ou calus) sur le scutellum, ni de dent juste en arrière des yeux, ni des tibias postérieurs bicolores comme H. halys. R. nebulosa possède des petites taches rondes nébuleuses sur ses ailes et une grande épine ventrale, absentes chez H. halys.

Période d’observation : Mars à octobre avec deux pics équivalents en avril et octobre.

Biologie-éthologie :
Espèce polyphage observée sur des arbres feuillus, dont les alisiers, arbousiers, bouleaux, chênes, hêtres, noisetier, peupliers, prunus, saules, sorbiers. Elle peut parfois occasionner des dégâts en piquant les fruits cultivés dans les vergers, comme les pommes et les poires. Les adultes rentrent parfois dans les habitations pour hiberner.

Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution européenne, présente aussi au Moyen-Orient et dans le Maghreb. Elle ne dépasse pas 1 200 m d’altitude. Elle est en expansion au nord de l’Europe, en Grande-Bretagne et jusqu’en Pologne. Aime les milieux ensoleillés : parcs et jardins urbains, friches, bords des rivières et lisières forestières, landes, garrigues, haies bocagères, bord des chemins, cultures et vergers. C’est une espèce commune, mais on n’observe le plus souvent que des individus isolés.

Roland Lupoli None, 2019. Source : INPN

La punaise nébuleuse est très commune et se trouve dans de nombreux habitats ensoleillés. C’est une espèce arboricole qui fréquente aussi bien les haies des jardins que les lisières forestières.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
La Punaise nébuleuse est observable dans toute la région ainsi que la France. Elle est en expansion vers le nord de l'Europe. Elle s'observe principalement à vue ou au battage d'arbres et arbustes durant la belle saison.

L'espèce est observable durant toute l'année avec un creux en juillet où l'on observe principalement des larves. Quand l’hiver approche, elle cherche un endroit pour se réfugier. Lors des derniers beaux jours, on la rencontre autour des maisons où elle cherche à se mettre à l'abri, ce qui explique le nombre d'observations vers le mois de septembre et en mars quand elle cherche à ressortir.

Cette espèce se porte bien en Picardie et ses populations ne sont pas en danger.

Cette espèce est souvent confondue avec une espèce invasive récemment arrivée en France : la Punaise diabolique, cette dernière a été découverte en 2020 en Picardie. La distinction se fait notamment par l'anneau clair présent à la base de chaque article antennaire ainsi que la présence d'une forte épine sous le corps.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cimex nebulosa Poda, 1761 | Rhaphigaster grisea auct. non (Linnaeus, 1758) | Rhaphigaster griseus (Fabricius, 1803) | Rhaphigaster nebulosus (Poda, 1761)

Observations mensuelles