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  • 3
    observations

  • 2
    communes

  • 7
    observateurs

  • Première observation
    2019

  • Dernière observation
    2022
Barbier Simon - Daumal Thibaud - Derozier Carole - Gruau Kevin - Parmentier Emmanuel - T'flachebba Mathieu - Terrasse Gilbert

Informations espèce

Taille : 10 – 13,5 mm

Diagnose :
Punaise allongée et plate de couleur homogène marron clair, grisâtre ou roussâtre, au scutellum triangulaire. Elle possède un rostre épais capable de se diriger vers l’avant de la tête car c’est une espèce prédatrice d’insectes. Cela se traduit par une tête relativement plus large et des joues (jugas) larges dépassant le nez (clypéus) vers l’avant. Antennes claires avec parfois des anneaux sombres sur les articles III et IV. Angles huméraux du pronotum saillants et remontants, dépassant les bords du corps. Bords antérieurs du pronotum denticulés. Pattes claires de la même couleur que le corps et fémurs avant sans épine.

Détermination : Simple.

Espèces proches :
Son aspect général la fait ressembler aux genres
Carpocoris et Halyomorpha. Mais les antennes des Carpocoris sont noires, celles d’Halyomorpha sont noires et blanches et les espèces de ces 2 genres n’ont pas les bords antérieurs du pronotum denticulés.

Période d’observation :
Toute l’année mais plus fréquemment de mai à novembre avec un pic en août-septembre.

Biologie-éthologie :
Espèce souvent trouvée sur les feuilles des arbres comme les bouleaux ou les aulnes. C'est un prédateur d'insectes à défense faible et déplacement lent : chenilles, larves de coléoptères ou de punaises vivants dans les milieux humides.

Biogéographie et écologie
:
Espèce eurosibérienne inconnue en Grande-Bretagne, signalée depuis 2008 en Scandinavie jusqu'à 59° de latitude nord. Absente en Afrique du Nord, elle atteint à l'est la Chine, la Corée et le Japon. Plus rare ou absente des secteurs chauds et secs le long de la Méditerranée. Assez commune dans les milieux humides, les forêts claires et leurs lisières, haies bocagères, le long des cours d'eau, les zones entre marécages et forêts.

Roland Lupoli None, 2020. Source : INPN

Elle est plus souvent observée dans les milieux humides sur les arbres le long des cours d’eau mais s’observe également sur les zones de plateaux dans les villages, les lisières de bois. Elle se nourrit d’insectes ayant une défense limitée, comme les larves de chrysomèles, de punaises ou encore de chenilles qui se trouvent sur les arbres à feuilles caduques.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce prédatrice présente dans toute la France et sur l'ensemble du territoire picard.

Il s'agit vraisemblablement de l'espèce la plus commune des Asopinae. Elle s'observe au battage d'arbres dans différents milieux, rarement en nombre.



Cette punaise peut être observée durant toute l'année mais semble plus facilement détectable d'août à octobre. Durant les mois de juillet et août, il est possible de rencontrer sa larve.

Elle ne semble pas menacée ou en déclin dans la région étant donné qu'elle peut se trouver dans de nombreux habitats.

Taille allant de 10 à 13 mm.

Sa forme et sa coloration limite les risques de confusion avec d’autres punaises.



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Arma neocustos Ahmad & Onder, 1990 | Arma neoinsperata Ahmad & Onder, 1990 | Cimex custos Fabricius, 1794

Observations mensuelles