Eristale gluante

Eristalis tenax (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Diptera Famille : Syrphidae Sous-Famille : Eristalinae Tribu : Eristalini Genre : Eristalis
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    observations

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  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2024
Daumal Thibaud - Delporte Michel - Dutrieux (perso) Louis - Dutrieux Louis - Feinte Nelly - Frechet-mauger Cénel - Inconnu Inconnu - Niault Théodora - Ozdoba Sylwia - Petit François (abmars) - Tillier Pierre - Top Damien - Wattellier Anne-marie

Informations espèce

Taille :

Grande 14 à 16mm.

Diagnose :

Le genre Eristalis n’est pas facile à déterminer. Il se reconnaît grâce à ses callus huméraux poilus, ses antennes courtes, sa face noire, parfois pruineuse mais dénuée de jaune ainsi que l’absence de taches sur les yeux. La nervation des ailes a son importance notamment la première cellule radiale fermée et la nervure radiale 4+5 fortement sinueuse. Cette espèce se distingue par son arista glabre et les tarses antérieurs et médians partiellement noirs, ses yeux comportent deux grandes bandes de poils distinctes.

Facilité d'identification :

Moyenne examen à la loupe binoculaire recommandé mais peut se reconnaître sur le terrain.

Confusions possibles :

Confusion possible avec toutes les espèces du genre Eristalis, notamment Eristalis pertinax et similis. Eristalis pertinax peut parfois donner l’impression d’avoir deux bandes de poils sur les yeux.

Période de vol:

Les adultes sont principalement visibles entre février et novembre en plusieurs générations successives. Les adultes hibernent, notamment dans les caves ou grottes où l’on peut les rencontrer en nombre et les confondre avec un petit essaim d’abeilles.

Répartition générale:

C’est une espèce fortement migratrice et globalement très commune. Elle est présente sur tous les continents sauf l’Antarctique. Rares sont les endroits où on ne l’observe pas, on peut notamment citer l’extrême nord, au-delà du cercle polaire.

Habitat et biologie:

Espèce ubiquiste et anthropophile, on la rencontre dans pratiquement tous les habitats. Les adultes sont particulièrement facile à observer à l’automne sur les lierres. Les larves sont aquatiques ou semi-aquatiques et on peut les trouver dans une grande variétés d’habitats souvent très riches en matières organiques, compost, fosses à lisier, mares avec des végétaux en décomposition.


Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.

Thomas Lebard None, 2021. Source : INPN
Cet Eristale fréquente un grand nombre d’habitats et de fleurs, avec une préférence pour les ombellifères. On la retrouve aussi bien dans les clairières, les prairies ou encore dans les jardins.

Les larves se développent dans des eaux chargées en matières organiques et très pauvres en oxygène comme les fosses à purin ou encore les mares. Ce mode de vie participe à l’épuration des eaux chargées.



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
L’Eristale tenace est une espèce commune en Picardie.
Cette mouche, inoffensive et de grande taille, rappelle l’abeille domestique. C’est le plus commun des éristales.
Cette espèce butine de nombreuses espèces de fleurs ce qui lui donne un rôle très important dans la pollinisation.

L’espèce est visible à peu près toute l’année (l'adulte hiverne dans les cavités), avec plusieurs générations par an. Elle est capable d’effectuer de longues migrations deux fois par an expliquant l’augmentation du nombre d’individus durant l’été.

Cet éristale, fréquentant un grand nombre d’habitats, ne semble pas menacé et ses populations semblent stables.

Présence de deux bandes verticales de poils plus denses sur les yeux.
Son fémur de la 3ème paire de pattes est plus épais. Au niveau des ailes, la boucle R4+5 est très échancrée et la cellule 1 est fermée.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Eristalis tenax campestris Meigen, 1822 | Eristalomya tenax (Linnaeus, 1758) | Musca tenax Linnaeus, 1758

Observations mensuelles