Helophilus pendulus (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Diptera Famille : Syrphidae Sous-Famille : Eristalinae Tribu : Eristalini Genre : Helophilus
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    communes

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  • Première observation
    2013

  • Dernière observation
    2024
Barbier Simon - Cheyrezy Thomas - Daumal Thibaud - Derozier Carole - Dutrieux Louis - Gaudard Julie - Giordano Charlotte - Gruau Kevin - Hercent Jean-luc - Marque Jean-bernard - Parmentier Emmanuel - Terrasse Gilbert - Top Damien - Wattellier Anne-marie

Informations espèce

Taille :

Moyenne, 10 à 14mm.

Diagnose :

Le genre Helophilus comprend 3 espèces différentes en France et se reconnaît grâce à ses callus huméraux poilus, son thorax fortement rayé de jaune, ses antennes courtes toujours noires, ses yeux nus et sur l’aile, la première cellule radiale est ouverte et la nervure radiale 4+5 est fortement sinueuse. Helophilus pendulus se distingue par sa face partiellement noire et ses fémurs postérieurs portant des poils noirs au moins à l’apex. Elle est aussi généralement plus petite que les autres espèces d’Helophilus.

Facilité d'identification :

Moyennement difficile, examen à la loupe binoculaire recommandé.

Confusions possibles :

Confusion possible avec Helophilus hybridus.

Période de vol:

Les adultes sont visibles dès le mois de mars en zone méditerranéenne puis d’avril à octobre sur le reste du territoire. Il peut y avoir encore quelques individus présents en novembre. Plusieurs générations d’individus se succèdent dans l’année.

Répartition générale:

Cette espèce est présente de la Scandinavie jusqu’au Portugal en passant par l’Islande et les îles britanniques. Vers l’est elle traverse l’Europe centrale et méridionale, puis la Russie pour atteindre la côte pacifique.

Habitat et biologie:

C’est une espèce des milieux humides. Anthropophile, elle est devenue quasiment ubiquiste dans les régions habitées grâce à sa grande plasticité qui lui permet d’utiliser une vaste gamme de milieux humides d’eau douce. Les adultes s’observent souvent en vol bas au dessus des milieux humides ou prenant le soleil sur la végétation aquatique. Les larves se nourrissent des matières organiques en suspension dans l’eau et peuvent se développer dans une très grande diversité d’habitats comme les mares, les fossés, les canaux, mais aussi des cavités d’arbres humides, les bouses de vaches ou encore les tas de fumiers humides.


Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.

Thomas Lebard None, 2021. Source : INPN
Ces grandes mouches préfèrent les habitats ouverts et boisés, mais surtout dans des endroits à végétation luxuriante où des zones humides sont présentes, tels que les prairies humides, les fossés ou les marais.

Les larves, peuvent être retrouvées dans les fossés et autres eaux peu profondes ainsi que dans le fumier humide et la sciure humide. Elles se nourrissent dans la vase et dans les eaux riches en matières organiques.



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
L’Hélophile suspendu est très commun en Picardie.
On le rencontre autour d’une grande variété de fleurs, visitant ainsi celles avec du nectar peu profond et se reposant sur les feuilles. Cette espèce commune est observable dans toute la Picardie même si la carte de répartition présente des secteurs sans présence.

L’espèce est observable d’avril à octobre, avec plusieurs générations par an.

Cette espèce ne semble pas menacée et ses populations semblent stables.

Pour les deux sexes les yeux ne se touchent pas.
Il existe deux autres espèces en Picardie : l'Hélophile à bandes grises (Helophilus trivittatus) et Helophilus hybridus. L'Hélophile suspendu a une bande faciale noire et les pattes arrières ont un fémur jaune-orangé sur le tiers apical et un tibia arqué jaune sur les deux tiers basals.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Musca pendula Linnaeus, 1758

Observations mensuelles