Myathropa florea (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Diptera Famille : Syrphidae Sous-Famille : Eristalinae Tribu : Eristalini Genre : Myathropa
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  • Première observation
    2004

  • Dernière observation
    2024
Barbier Simon - Barbier Simon (professionnel Picnat) - Bourreau Laora - Daumal Thibaud - Delporte Michel - Derozier Carole - Dutrieux Louis - Feinte Nelly - Gaudard Julie - Gruau Kevin - Ozdoba Sylwia - Parmentier Emmanuel - Pencoat Jones Albane - Petit François (abmars) - Postel Simon - Terrasse Gilbert - Top Damien - Vidal Emmanuel - Wattellier Anne-marie - Yvesbas

Informations espèce

Taille :

Moyenne à grande, 9 à 15mm.

Diagnose :

Cette espèce se reconnaît facilement grâce à ses dessins noirs sur le thorax. Il se compose de deux taches antérieures et une tache postérieure reliées de manière plus ou moins nette par une pruinosité grise, le tout formant un dessin de tête de mort ou de chauve-souris, selon les interprétations. Cette espèce à également les callus huméraux poilus, des antennes courtes avec une arista glabre, les yeux distinctement velus, un abdomen clairement marqué de jaune et de noir, sur l’aile, la nervure radiale 4+5 est sinueuse.

Facilité d'identification :

Très facile, la détermination peut se faire sur photo.

Confusions possibles :

Aucune confusion possible.

Période de vol:

Les adultes sont visibles de la fin du mois d’avril au mois de septembre avec des pics aux mois de juin et d’août marquant les deux générations.

Répartition générale:

Cette espèce est présente de la Scandinavie jusque sur le pourtour méditerranéen et en Afrique du Nord. Présente également sur les îles britanniques elle s’étend vers l’est à travers toute l’Eurasie jusqu’à la côte pacifique.

Habitat et biologie:

C’est une espèce plutôt forestière. Elle est liée à la plupart des forêts de feuillus mais aussi aux marais tourbeux, aux prairies humides et on la retrouve aussi dans les jardins suburbains. Les adultes sont visibles sur les haies, les clairières, le long des chemins forestiers. Les mâles sont faciles à repérer avec leur vol bruyant et rapide, ils sont très territoriaux et chassent les autres insectes à proximité. Les larves se nourrissent d’éléments en décomposition dans les cavités d’arbres pourrissantes remplies d’eau mais peuvent également se rencontrer dans les bouses de vaches et les tas de fumiers à condition qu’ils soient humides.


Speight, M.C.D. (2020) Species accounts of European Syrphidae, 2020. Syrph the Net, the database of European Syrphidae (Diptera), vol. 104, 314 pp., Syrph the Net publications, Dublin.

Thomas Lebard None, 2021. Source : INPN
On retrouve l’Eristale des fleurs dans une multitude de milieux, comme les jardins, les parcs, les bords de chemins, les bois, ou encore au bord de l’eau. Les adultes s’observent butinant les fleurs de plusieurs plantes (ombellifères, solidage, ronces, aubépine, marguerite, etc…).
Les larves se développent dans l’eau stagnant dans les troncs de feuillus, où elles se nourrissent de matière organique en décomposition.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
L’Eristale des fleurs est une espèce très courante en Picardie, que l’on retrouve dans une grande variété de milieux, butinant les fleurs ou simplement posé sur une surface ensoleillée, souvent en train de se nettoyer.

Les adultes volent entre avril et octobre, avec un pic entre juillet et août.

Cette espèce, très courante, ne semble pas menacée, et ses populations semblent stables en Picardie.

10-14 mm. L’espèce est facilement reconnaissable aux tâches caractéristiques de son thorax, qui évoquent une tête de mort ou le symbole en forme de chauve-souris de « Batman ».
Il est difficile de la confondre avec une autre espèce, à moins que ces tâches ne soient peu marquées (dans ce cas, confusion possible avec d’autres éristales). Les yeux des mâles se touchent, tandis que ceux des femelles sont séparés.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Musca florea Linnaeus, 1758 | Myiatropa florea (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles