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  • 197
    observations

  • 30
    communes

  • 65
    observateurs

  • Première observation
    1999

  • Dernière observation
    2024
- Alny Mylène - Anonyme - Baradez Rémi - Barbier Simon - Bas Yves - Beaucour Jean-christophe - Bouchinet Frédéric - Bozzo (pnr) Véronique - Bray Thomas - Brignon Jean-marie - Brochot Stephane - Cherfaoui Bérénice - Colindre Laurent - Cpie Pays De L'oise - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Decouttere Thierry - Delabreteche - Dubois Yves - Dérouané Bruno - Esnault Quentin - Fagard Jean-paul - Florian Klingelschmidt - Fontanes Sandra - Francois Rémi - Gasnot François - Gaumet Philippe - Gautier Francois - Gautier François - Gautier François (lpo Oise) - Gernet Jean-marie - Groeneweg Abraham - Hercent Jean-luc - Hercent Jean-luc (pnr) - Huchin Romain - Hurabielle Adèle - Inconnu - Jabouille Martine Et René - Juckowski Marie-christine - Lecomte Yves - Magnaudet Pascal - Malignat François - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Mallet Bernard - Marque Jean-bernard - Mathot William - Muller Eric - Nianane Eric - Observateurs Iw 91-03 - Paris Jean-philippe - Paul Fagard Jean - Pesin V. - Pierroux Armelle - Portecop Jean-marie - Robert Olivier - Rogez Jean - Schuhmacher Thomas - Senecal Didier - Sypre Eric - T'flachebba Mathieu - Théry Joane - Walbecque Catherine - Yvesbas

Informations espèce

Longueur 100-115 cm, envergure 180-200 cm, poids 2,3-4,4 kg.

L’habitat est généralement constitué de milieux ouverts ou buissonnants dans lesquels la nourriture est facilement accessible, soit notamment les milieux prairiaux et les zones humides. Les massifs forestiers sont évités.

La Cigogne blanche se nourrit de vertébrés et invertébrés divers, dont le volume dépasse rarement celui d’une souris. Lors des années sèches, les insectes et petits rongeurs sont recherchés, mais les animaux aquatiques sont préférés lors d’années humides. Sur les sites où les proies sont abondantes (têtards, criquets, etc.), les cigognes peuvent se rassembler en grandes troupes (rarement plus de 100 individus sur le territoire français). Elle peut également fréquenter en nombre les installations de stockage de déchets, notamment en halte migratoire. Dans les quartiers d’hiver africains, d’énormes rassemblements peuvent suivre les vols de criquets. L’espèce est en voie de sédentarisation dans certaines régions.

Normalement, les nicheurs ne s’éloignent que de quelques kilomètres du nid. La Cigogne blanche est grégaire, bien qu’elle niche le plus souvent isolément. Le même couple peut nicher plusieurs saisons de suite sur le même nid. Toutefois, il semble que la fidélité au nid soit plus importante que celle au partenaire. Le mâle, qui revient le premier sur le site, accepte souvent la première femelle qui se présente. La parade, dont l’élément le plus évident est le balancement de la tête d’avant en arrière, s’accompagne de claquements de bec.

Le nid est construit sur des arbres ou tout autre élément érigé, même d’origine anthropique (toits, pylônes, plates-formes artificielles…). Un entassement de branchages constitue la base, la coupe du nid faite de rameaux étant tapissée d’herbe, de chiffons et papiers. Les nids les plus volumineux atteignent 2 m de hauteur pour 2 m de diamètre. L’unique ponte de 3 à 5 œufs est le plus souvent déposée au début d’avril. L’incubation dure 33-34 jours et les jeunes s’envolent à l’âge de 2 mois.

Spanneut, L. Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel., 2008. Source : INPN
Elle fréquente les prairies inondables, les zones cultivées et les marais.
On l'observe partout en Picardie, même si elle se fait plus rare en hiver.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
La proximité des activités humaines ne la dérange pas.
Elle est bien présente en France et certaines restent même toute l'année. Celles qui migrent passent par le détroit de Gibraltar pour rejoindre l'Afrique.

Les Cigognes ne peuvent migrer au dessus de grandes étendues d'eau (Méditerranée) car elles pratiquent essentiellement le vol à voile (plané) qui utilise les courants d'air chauds remontant du sol. C'est pourquoi elles passent au dessus du détroit de Gibraltar et non de la Méditerranée.

La pollution des zones humides et leurs assèchements.
C'est une espèce migratrice, faisant l'objet de mesures spéciales de conservation en particulier en ce qui concerne son habitat (Zones de Protection Spéciales, inscrite en Annexe I de la Directive Oiseaux).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Ardea ciconia Linnaeus, 1758 |

Observations mensuelles