Courlis cendré

Numenius arquata (Linnaeus, 1758)

Classe : Aves Ordre : Charadriiformes Famille : Scolopacidae Genre : Numenius
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  • Première observation
    1991

  • Dernière observation
    2023
Baradez Rémi - Bas Eric - Bonnel Jean-philippe - Bouchinet Frédéric - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Fichaux Pierre - Guyot Claude - Le Kervern Arnaud - Lecomte Yves - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Mouget Hervé - Nicholas Gilbert (lpo Oise) - Observateurs Iw 91-03 - Palomares Vincent - Rouge Alain - Sengez Marc - Sengez Pierre - Votte Jérome - Votte Martial

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 50 à 60 cm. Poids : 575 à 950 g.

Diagnose :

Le Courlis cendré est le plus grand limicole de l’Ouest-Paléarctique avec une envergure de 80 à 100 cm et un long bec incurvé de 10 à 15 cm. En vol, une forme en V blanc est particulièrement visible sur le bas du dos.

Détermination :

Moyennement difficile.

Espèces proches :

Si le Courlis cendré présente des similitudes avec le Courlis corlieu, il est sensiblement plus grand que celui-ci. La double raie, pratiquement en couronne, qui orne la tête du Courlis corlieu constitue le critère décisif lorsqu’une incertitude pèse sur la détermination.

Période d’observation :

Toute l’année.

Biologie-éthologie :

Le régime du courlis cendré en période de reproduction consiste en insectes, larves, vers et petits mollusques capturés sur la végétation, à la surface du sol ou à quelques centimètres de profondeur. Différents végétaux et fruits complètent l’alimentation. Sur le littoral, hors période de nidification, le Courlis cendré est un hôte des vasières où ses proies sont abondantes : vers, bivalves, crabes.

Biogéographie et écologie :

La sous-espèce nominale se reproduit de l’ouest de l’Europe à la Sibérie occidentale ; à partir du sud-est de l’Europe et de la Sibérie, elle entre en contact progressivement avec la sous-espèce d’Asie centrale. En période de nidification, notre population nicheuse est essentiellement prairiale, à l’exception de la population atlantique, inféodée aux landes et tourbières. En hiver, les oiseaux exploitent préférentiellement les baies et estuaires. Ils peuvent aussi s’alimenter sur le haut estran ou dans des zones de cultures ou de pâtures.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
Il affectionne les grandes étendues d'eau découvertes et peu profondes: baies, estuaires, lagunes, mais aussi les pâtures humides, les polders et les dunes.
Il fréquente la plaine maritime et le littoral picard.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
C'est le plus grand limicole d'Europe. Il est principalement présent en passage migratoire ou en hivernage dans la région, mais il s'y reproduit aussi en petit nombre.
Son cri "Coouuurlis!", lui a donné son nom.

Le déclin de l'élevage bovin, la raréfaction des prairies de fauche (pour le reproduction) et la chasse. L'ensablement de la Baie de Somme et le développement d'activités de loisirs peuvent s'ajouter aux menaces pesant sur cette espèce.
Il est menacé par différents facteurs à tous les stades son cycle de vie.
Il a fait l'objet d'un moratoire de chasse entre 2008 et 2012.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Scolopax arcuata Linnaeus, 1758 | Scolopax arquata Linnaeus, 1758 | Tringa arquata (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles