Crapaud commun (Le)

Bufo bufo (Linnaeus, 1758)

Classe : Amphibia Ordre : Anura Famille : Bufonidae Genre : Bufo
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    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    1986

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Espèce de taille moyenne atteignant une dizaine de centimètres chez les mâles et une quinzaine de centimètres pour les plus grosses femelles.

Diagnose :

Corps trapu, avec une tête large et aplatie ; les membres sont courts et robustes. L’iris est doré ou cuivré, parfois rougeâtre ; la  pupille est horizontale. La peau est épaisse et très verruqueuse, avec la présence de deux volumineuses glandes parotoïdes en arrière des yeux. La coloration dorsale est très variable, en général brunâtre (noirâtre chez les juvéniles), parfois vert olive, parfois plutôt rougeâtre, avec des taches sombres plus ou moins marquées ; le ventre est gris marbré de sombre.

Détermination :

Le Crapaud commun est une espèce facile à identifier sur photographie.

Espèces proches :

Le Crapaud commun peut être confondu avec une espèce proche, le Crapaud calamite. Ce dernier se distingue toutefois très facilement du premier par la coloration jaune citron ou verdâtre de son iris et par la présence d’un liseré clair longitudinal au milieu du dos.

Période d’observation :

La période d’activité du Crapaud commun va de février-mars à octobre-novembre. Son activité est crépusculaire et nocturne, et peut s’étendre dans la journée lorsqu’il est dans l’eau au moment de la reproduction ou par temps orageux. Pendant la période hivernale, elle trouve refuge à terre, parfois simplement enfoui dans le sol sous les feuilles ou alors dans des anfractuosités, dans des souches ou des terriers de rongeurs.

Biologie-éthologie :

Le Crapaud commun migre vers ses habitats de reproduction entre février et avril selon les endroits, sur des distances de quelques centaines de mètres jusqu’à 1 km. Les œufs sont déposés dans l’eau, attachés les uns aux autres en un cordon. Prolifique, chaque femelle peut ainsi produire 5000 à 7000 œufs supposément tous les deux. Cette espèce chasse à l’affût toute sorte de petits invertébrés, essentiellement des arthropodes (insectes, mille-pattes, araignées).

Biogéographie et écologie :

On rencontre cette espèce dans presque toute l’Europe, très au nord jusqu’en Finlande. On la rencontre aussi dans le nord-ouest de l’Afrique et dans une partie de l’Asie. Cette espèce est nettement inféodée au milieu forestier, mais on peut la rencontrer dans une grande variété de paysages, jusque dans le milieu urbain. Ses habitats de reproduction peuvent être assez variés, mais elle présente une nette préférence pour les étangs.

Pour aller plus loin :
Duguet, R. & Melki, F. 2003. Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Parthénope. Biotope, Mèze. 480 pp.

J.-C. de Massary UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Ce crapaud très ubiquiste fréquente de nombreux milieux aquatiques (fossés, mares, étangs...y compris en zones anthropisées) pour se reproduire et se développer jusqu'au stade adulte. C'est l'un des rares amphibiens à fréquenter et réussir à se reproduire dans les pièces d'eau fortement empoissonnées. Il se retrouve en dehors de cette période dans pratiquement tous les biotopes : talus, forêts, friches et jardins. Il n'est pas rare de le voir sous des tas de pierres ou des planches de bois dans les jardins au début du printemps.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Le Crapaud commun est connu dans les trois départements picards, dans lesquels il est largement réparti.
Il s'agit de l'amphibien le plus fréquemment cité dans la région.


L'espèce est assez facilement visible toute l'année (février à octobre). Le pic principal d'observation des adultes et des juvéniles a lieu en mars.
La reproduction peut démarrer dès le mois de février.


L'espèce, en l'état actuel des données, ne semble pas particulièrement menacée. Cependant, comme les autres espèces du groupe des amphibiens, il est très sensible à la destruction de ses habitats (développement des zones cultivées, baisse de la qualité et des niveaux d'eau), ainsi qu'à leur fragmentation (urbanisation, routes, canaux), aux pesticides et à la circulation routière.

Toutes les informations sur les zones où le trafic routier écrase de nombreux crapauds (à signaler sur « http://www.faune-et-route.org ») permettent de mettre en place des mesures de protection : panneaux ralentisseurs, crapauducs temporaires ou permanents…. Ces mesures protègent également d'autres espèces dont les Grenouilles rousses ainsi que les Tritons palmés lors de leurs migrations.

Il s'agit du plus gros crapaud picard. L'adulte mesure de 9 à 13 cm.
En comparaison avec le Crapaud calamite, il est reconnaissable à ses glandes parotoïdes divergentes, sa pupille horizontale et son iris de couleur cuivrée.
Son chant, relativement monotone, peut paraître assez discret.
La ponte est formée de longs cordons d'œufs alternés sur 2 à 4 rangs, en général entremêlés dans la végétation aquatique.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Bufo bufo bufo (Linnaeus, 1758) | Rana bufo Linnaeus, 1758 | Rana rubeta Linnaeus, 1758

Observations mensuelles