Cygne tuberculé

Cygnus olor (Gmelin, 1789)

Classe : Aves Ordre : Anseriformes Famille : Anatidae Sous-Famille : Anserinae Genre : Cygnus
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  • Première observation
    1981

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Longueur 145-160 cm, envergure 208-238 cm, poids 7-16 kg.

Les oiseaux d’Europe de l’Ouest, introduits et domestiqués à l’origine, sont largement conditionnés à la présence humaine et dépendent fréquemment d’habitats artificiels et de nourrissage. Ils préfèrent les rivières au cours régulé, les canaux, les plans d’eau ornementaux ou de carrières, les réservoirs… Plus à l’est, l’espèce évite l’homme et s’installe préférentiellement sur les lacs pourvus de hauts fonds garnis de végétation aquatique.

Le Cygne se nourrit surtout de végétaux aquatiques qu’il obtient en plongeant la tête jusqu’à 1 m de profondeur. Il mange aussi des graines et des plantes émergentes à la surface, ou des graminées qu’il broute à terre. Les quelques animaux consommés régulièrement incluent des amphibiens et leurs larves, des mollusques, vers et insectes.

Les couples sont territoriaux durant la saison de reproduction, voire au-delà, tandis que les non-nicheurs sont grégaires toute l’année et peuvent constituer des groupes de plusieurs dizaines d’individus. Si la nidification n’a pas été menée à son terme, les couples de Cygnes quittent souvent leur territoire avant la mue des ailes, qui les empêchera de voler, pour rejoindre les sites traditionnels de mue. La monogamie et la fidélité sont la norme, mâle et femelle restant en couple après la saison de nidification. La formation du couple est longue. Elle débute parmi les juvéniles dans les groupes hivernaux, puis les parades augmentent jusqu’au 2e été, âge où une première reproduction est possible. La plupart s’associent à leur partenaire mais ne pondent que la saison suivante, à l’âge de 3 ou 4 ans (les femelles étant un peu plus précoces). Le territoire est tenu de février à octobre, sur une superficie qui dépend de la configuration du site. Une minorité nichent en petite colonie et ne défendent que le site de nid. Les adultes et particulièrement les mâles sont très agressifs.

Le nid est un monceau de joncs, roseaux, etc., de 1 à 2 m de diamètre à la base, voire jusqu’à 4 m quand il est fait dans l’eau. La ponte de 5-8 œufs est déposée à partir de la mi-mars. L’incubation dure 35-41 jours et les jeunes sont volants à l’âge de 120-150 jours. Ceux-ci sont souvent transportés par la femelle, rarement par le mâle, durant leurs 10 premiers jours.

Spanneut, L. Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel., 2008. Source : INPN
Le Cygne tuberculé nidifie dans un énorme nid en bordure de roselière. Il choisit en général un petit lac ou un étang tranquille à l'écart de ses congénères. Dans de grandes pièces d'eau moins favorables, les cygnes qui ne sont pas en âge de se reproduire restent alors ensemble dans des groupes d'importance variable.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cette espèce fréquente de nombreux plans d'eau ainsi que les zones les plus calmes des rivières de la région. Cet oiseau blanc de grande taille est bien connu.
La présence de ce cygne en France depuis la préhistoire semble irrégulière et il avait disparu après la Révolution Française. Le premier indice de sa présence en Picardie se situe dans un village celte de l'Aisne juste avant l'invasion romaine. Son retour date des années 60.
C'est un oiseau sédentaire, cependant, les effectifs observés peuvent varier car des individus de plusieurs régions peuvent se regrouper en hiver ou en été.

Le Cygne tuberculé est sédentaire en Picardie et on peut le voir toute l'année. Les adultes construisent ou renforcent le nid dès le mois de mars. En mai ou juin, les cygnons naissent. Ils grandissent assez vite et se distinguent alors des parents pas leur teinte grise. En hiver et à la fin de l'été, des cygnes provenant d'autres régions gonflent largement les effectifs, c'est l'occasion d'entendre le sifflement caractéristique que produisent leurs ailes en vol.

En Picardie comme en France, la population de Cygnes tuberculés augmente. Il n'est donc pas menacé. Il n'a guère de prédateur en Picardie, mais il est souvent victime de botulisme ou de saturnisme à cause de la pollution de l'eau. Il peut également être victime d'une collision mortelle avec des câbles électriques.

Le Cygne tuberculé ne peut se confondre qu'avec les espèces de cygnes nordiques qui hivernent occasionnellement en Picardie. Son bec est orangé tandis que les autres ont un bec partiellement jaune. Enfin, en vol, ses ailes vrombissent à chaque battement. Ce qui permet de l'identifier même sans le voir.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Anas olor Gmelin, 1789 |

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