Busard Saint-Martin

Circus cyaneus (Linnaeus, 1766)

Classe : Aves Ordre : Accipitriformes Famille : Accipitridae Genre : Circus
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  • Première observation
    1995

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Longueur 44-52 cm, envergure 100-120 cm, poids 300-600 g.

Il habite toutes sortes de terrains ouverts, à tendance sèche et à couverture végétale basse (cultures, friches, landes, coupes forestières…). En hiver, il est souvent trouvé dans les cultures, prairies, landes et zones humides. La sélection de l’habitat est gouvernée par la disponibilité de la proie principale.

Le Busard Saint-Martin se nourrit surtout de petits oiseaux et rongeurs saisis par surprise. Il est le plus agile des busards européens et capture (notamment le mâle) plus de proies rapides – passereaux, en particulier – que ses congénères. Lorsqu’il chasse les campagnols, il se déplace lentement (environ 20-30 km/h) et ignore les oiseaux volants, tandis que lorsqu’il chasse les oiseaux, son vol de recherche peut dépasser les 40 km/h. Il arrive qu’il parasite d’autres oiseaux de proie tels que le Busard cendré, le Faucon crécerelle ou le Hibou des marais.

C’est un chasseur solitaire tout au long de l’année, qui peut s’assembler là où les ressources alimentaires abondent (rarement plus de 10 individus ensemble). En hiver, bien que moins sédentaire qu’en saison de reproduction, il tend à fréquenter un territoire individuel, au moins pendant quelques semaines. L’espèce est généralement monogame mais des harems se forment certaines années dans certaines populations. Lors des bonnes années à rongeurs, les nids, normalement très dispersés, peuvent être regroupés en colonies lâches, à quelques centaines de mètres les uns des autres. Le mâle commence à nourrir la femelle dès les premières étapes de construction du nid, puis l’approvisionne entièrement durant l’incubation et les premiers jours de la nichée. Les proies sont souvent passées à la femelle en vol, de façon spectaculaire et en criant.

Le nid est un amoncellement de végétation récoltée alentour (herbes, bruyères, joncs…) dont la hauteur varie selon les sites choisis (jusqu’à 45 cm dans les sites humides). Il est construit au sol dans la végétation épaisse. La ponte de 4 à 6 œufs (maximum 12, mais il peut alors s’agir d’une 2e couvée ajoutée à la 1ère) est déposée à partir de la fin-avril. L’incubation dure environ 1 mois et les jeunes s’envolent à l’âge de 32-42 jours, les mâles étant plus précoces que les femelles.

Spanneut, L. Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel., 2008. Source : INPN
Il fréquente les marais, les étangs peu profonds à végétation dense, les tourbières des forêts claires de conifères, mais aussi les clairières et les landes à bruyères en terrain plat ou vallonné. Aujourd'hui on le retrouve généralement dans les plaines agricoles.

Il est plus abondant dans la Somme, mais peut s'observer dans les 3 départements picards.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
En France, notamment en Picardie, il est sédentaire et reste donc toute l'année. Des migrateurs qui se dirigent vers la péninsule ibérique peuvent augmenter les effectifs visibles durant la migration, certains hiverneront même en Picardie.

Les destructions volontaires (braconnage...) et involontaires au sol (destruction des nids au sol lors de la moisson) ainsi que l'utilisation de rodenticides.
Le Busard Saint-Martin semble quasi menacé, à l'heure actuelle, au sein des 3 départements.
La population régionale a été multipliée par 10 : 15,16 couples en 1984 et entre 160 et 180 couples en 2002.

C'est une espèce protégée, nicheuse et migratrice faisant l'objet de mesures spéciales de conservation en particulier en ce qui concerne son habitat (Zones de Protection Spéciales, inscrit en Annexe I de la Directive Oiseaux).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Falco cyaneus Linnaeus, 1766

Observations mensuelles