Martinet noir

Apus apus (Linnaeus, 1758)

Classe : Aves Ordre : Caprimulgiformes Famille : Apodidae Genre : Apus
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    observations

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    communes

  • 120
    observateurs

  • Première observation
    1995

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Longueur 16-17 cm, envergure 42-48 cm, poids 31-56 g.

Ancien habitant des falaises et des grottes, il s’accommode maintenant des cavités de nos bâtiments, ce qui lui a permis de conquérir une aire géographique immense. Sa capacité à nicher à des latitudes élevées tient notamment à une période de reproduction raccourcie et à son aptitude à quitter momentanément les zones de mauvais temps, les jeunes pouvant survivre plusieurs jours sans nourriture. Si l’on excepte les contacts ponctuels en vol avec l’eau, il mène une vie totalement aérienne, incluant un sommeil nocturne en vol. La nature du terrain sous-jacent importe moins que la quantité d’insectes qu’il produit.

Le Martinet noir se nourrit en vol d’insectes et d’araignées en suspension dans l’air, de taille petite à moyenne (« plancton aérien »). Il chasse plus au-dessus de l’eau par temps médiocre, l’émergence d’insectes aquatiques étant alors plus importante que celle des insectes terrestres. Les aphides, hyménoptères, coléoptères et diptères constituent la majorité de ses proies. Les groupes les plus importants sont observés en été, peu avant la migration ; ils peuvent comprendre plusieurs centaines à plus de 1 000 individus lorsque la nourriture est abondante.

L’espèce est grégaire, formant des colonies de quelques dizaines de couples. Elle est monogame et les couples sont fidèles d’une année sur l’autre. Les accouplements ont lieu au nid et en vol. Les deux partenaires se relaient sur le nid. Les membres d’une même colonie pratiquent fréquemment de bruyantes poursuites, les oiseaux au nid s’y joignant plus volontiers en soirée.

Le nid est construit sur une surface plate et se compose de paille, d’herbe, de feuilles et de plumes, le tout cimenté par de la salive. L’unique ponte de 2 ou 3 œufs est déposée entre mai et mi-juin. L’incubation (19 à 27 jours) comme le nourrissage au nid (37 à 56 jours) ont une durée très variable, qui s’allonge en cas de conditions froides ou pluvieuses. Les jeunes s’envolent généralement le matin alors que leurs parents sont absents. Ils sont immédiatement indépendants.

Spanneut, L. Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel., 2008. Source : INPN
Il affectionne les villes et les villages, où il peut nicher dans des anfractuosités sous les toits des bâtiments. Il sont présents dans toute la Picardie.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
C'est un migrateur qui passe la mauvaise saison de l'Afrique équatoriale à l'Afrique du Sud et qui vient nicher en Eurasie, notamment en Picardie. Ils reviennent chaque année au même endroit.

Ils passent le plus clair de leur temps en vol et poursuivent les insectes en poussant de petits cris aigus. Ils sont toujours en groupes et ne se posent que pour nicher. Ils dorment même en vol (ils montent très haut et se laissent dériver dans les courants aériens en ne dormant que d'un oeil) et s'ils se retrouvent malencontreusement au sol, ils ne peuvent plus décoller sans aide.

Il peut souffrir de la réfection des maisons (perte de lieu de nidification) et de l'utilisation d'insecticides en agriculture.
Il est commun en Picardie.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cypselus apus (Linnaeus, 1758) | Hirundo Apus Linnaeus, 1758

Observations mensuelles