Hirondelle rustique

Hirundo rustica Linnaeus, 1758

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Hirundinidae Genre : Hirundo
Chargement...

  • 832
    observations

  • 48
    communes

  • 147
    observateurs

  • Première observation
    1995

  • Dernière observation
    2024
- Adam Antoine - Adelski Adrien - Aneca Lucas - Anonyme - Auger Ariane - Baradez Rémi - Barailler Jean-luc - Bardet Olivier - Barnoud Jean-baptiste - Bas Yves - Baumann Michel - Behr Marie - Ben Rodolphe - Bidault Pascal - Biegala Ladislas - Bischoff Solène - Boddaert Florian - Bonnel Jean-philippe - Bouchinet Frédéric - Bourreau Laora - Boury Marine - Bray Thomas - Brignon Jean-marie - Brochot Stephane - Brouilliard Gregory - Brouilliard (lpo Hdf) Gregory - Broutin Eric - Brun Héloïse - Bunouf Baptiste - Béraud Juliette - Canonne Sonia - Caron Nicolas - Castaing Manon - Cen Hauts-de-france - Cheyrezy Thomas - Colombel Léa - Cominale Franck - Condal Valentin - Cousin Jacqueline - Cousin Paul - Das Gracas Emmanuel - Daumal Thibaud - De Leeuw Régine - De Lestanville Henry - Declercq Sophie - Decouttere Thierry - Delatte Maxence - Delville Dominique - Derenne Claire - Derozier Carole - Desbas Jean-baptiste - Destrieux Emilie - Destré Guy - Disson Olivier - Dobigny Valentin - Dorie Adrien - Dubois Yves - Duminy Auriane - Dutour Lucie - Dutrieux (perso) Louis - Duval Thierry - Esnault Quentin - Fagard Jean-paul - Feret Anneli - Gautier Francois - Gautier François - Gautier François (lpo Oise) - Gernet Jean-marie - Giordano Charlotte - Godreau Didier - Gonne Jean-luc - Gruau Kevin - Guyot Claude - Henry Pierre-yves - Hercent Jean Luc - Hercent Jean-luc - Hercent Jean-luc (pnr) - Huchin Romain - Hurtrel Théo - Ilher Delphine - Inconnu - Jabouille Martine Et René - Joachim Sandrine - Jouet Laure - Jukowski Marie-christine - Kaiser Stefan - Kotbi Nordine - Larenaudie Corinne - Le Dantic Daniel - Lebrun Jérémy - Lebrun Léon - Leprette Emmanuel - Leroy Rodolphe - Leveque Kévin - Lévêque Kévin - Macquet Alexandre - Magnaudet Pascal - Maire Pascal - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Marie Ternisien Jean - Marmet Nicolas - Marque Jean-bernard - Martinec Olivier - Mathot William - Mellarini Eddie - Muguet Richard - Nathalie Lopez - Nianane Eric - Niault Théodora - Nicholas Gilbert (lpo Oise) - Noyau Coline - Ozdoba Sylwia - Paris Valérie - Paris Jean-philippe - Pencoat Jones Albane - Pervillé Théo - Pierroux Armelle - Pineau Adrien - Piolain Julien - Planque Jean-paul - Poirier Vincent - Postel Simon - Richard Philippe - Rogez Jean - Rouge Alain - Rousseaux Lucie - Rousset Pierre - Ryckebusch Emma - Sauvage Dominique - Sengez Marc - Sengez Pierre - Spagnuolo André - Sypre Eric - T'flachebba Mathieu - Terrasse Gilbert - Thebaut Noémie - Thibon Eva - Théry Joane - Top Damien - Tourte Sylvain - Votte Jérome - Votte Martial - Walbecque Catherine - Winieski Mehdi - Zicola Christine

Informations espèce

Longueur 17-19 cm, envergure 32-34,5 cm, poids 16-22 g.

Elle dépend pour sa survie d’un accès permanent à de petits insectes volants, qu’elle chasse dans les couches basses de l’air. Elle évite normalement les forêts denses et les zones très urbanisées, préférant les villages et surtout les fermes. Elle s’installe dans les étables, les écuries, les porcheries… où elle trouve chaleur et sites de nid, avec de l’eau à proximité.

L’Hirondelle de cheminée est insectivore et se nourrit essentiellement de diptères pendant la saison de reproduction. Ses proies tendent à être plus grosses que celles de l’Hirondelle de fenêtre, qui capture beaucoup de pucerons. Sauf dans les cas particuliers d’abondance de proies non volantes ou de conditions météorologiques exécrables, la chasse au vol est systématique.

L’espèce est très grégaire en dehors de la saison de reproduction, se regroupant en dortoirs comprenant parfois des milliers d’oiseaux, mais niche souvent isolément. Elle est monogame (rares cas de polygynie). La fidélité à vie est assez fréquente. Les deux partenaires défendent le territoire autour du nid. C’est le mâle qui choisit l’emplacement et il arrive qu’il construise le nid avant le retour de la femelle. Les mâles qui ont les plus longs filets sur la queue sont les plus attirants ; ils s’apparient les premiers et se reproduisent avec le plus de succès.

Le nid est construit sur une saillie ou une poutre. C’est une coupe ou une demi-coupe d’une dizaine de centimètres de profondeur, faite de boue le plus souvent mélangée à des éléments végétaux, puis recouverte de plumes. La ponte de 4 ou 5 œufs (extrêmes : 2 à 7) est déposée à partir de mi-avril. L’incubation dure 11 à 19 jours et les jeunes s’envolent à l’âge de 20 jours environ. Il y a souvent 2 couvées annuelles.

Spanneut, L. Ecosphère, Service du Patrimoine Naturel., 2008. Source : INPN
Elle fréquente la campagne et les zones humides. Elle niche sous les plafonds ou au niveau des toits des granges, des bâtiments agricoles, des porches, des étables...
Elle est présente dans toute la région.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Elle est commune en Picardie, que ce soit pour la nidification ou la migration. Elle passe toujours l'hiver en Afrique.

L'utilisation des insecticides en agriculture limite la nourriture de cette espèce. Malgré la protection intégrale dont elle bénéficie, la destruction volontaire de leurs nids est encore d'actualité (ravalement de façades,...).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Chelidon rustica (Linnaeus, 1758) |

Observations mensuelles