Pipit rousseline

Anthus campestris (Linnaeus, 1758)

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Motacillidae Genre : Anthus
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    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    1997

  • Dernière observation
    2024
Anonyme - Baradez Rémi - Bas Yves - Daumal Thibaud - Malignat Pascal - Sengez Marc - Sengez Pierre

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 15,5 à 18 cm. Poids : 25 à 30 g.

Diagnose :

Pipit de grande taille au port altier, haut sur pattes. La coloration générale des parties supérieures est chamois fauve uni. Les parties inférieures sont crème, avec quelques fines stries éparses sur les côtés de la poitrine. Le sourcil est large et blanc. Cet oiseau court rapidement entre les touffes de végétation, s’arrêtant subitement, dressé, pour examiner les alentours.

Détermination :

Moyennement difficile.

Espèces proches :

En vol, il ressemble un peu à une bergeronnette (Motacilla sp.) du fait de sa longue queue. Par ailleurs des confusions sont possibles avec Le Pipit de Richard Anthus richardi, espèce rare mais régulière en France.

Période d’observation :

Avril à septembre.

Biologie-éthologie :

Le régime alimentaire du Pipit rousseline est constitué principalement d’insectes qu’il capture à la suite d’une course brève, un peu à la manière d’un gravelot (Charadrius sp.).

Biogéographie et écologie :

Le Pipit rousseline niche au travers de l’Europe moyenne et tempérée, du Portugal à la Russie européenne. Au nord, il atteint le Danemark et l’extrême sud de la Suède. Sa limite méridionale est l’Afrique du Nord et la Jordanie. A l’est, il est répandu jusqu’au sud de la Mongolie et le nord-ouest de la Chine. Il s'agit d'un oiseau typique de milieu ouvert, à végétation rase. Il se plaît dans les milieux semi-arides, fréquemment sablonneux ou rocailleux : pelouses calcaires, dunes littorales, landes rases. Dans ses quartiers d’hiver africains, le Pipit rousseline se rencontre dans la savane.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
On le trouve dans les steppes, les landes, les pâtures arides, les garrigues pierreuses, les dunes, les friches et les champs peu végétalisés.

Il se reproduisait sur un terrain militaire à Sissonne dans les années 90. Ailleurs dans la région, il n'est visible qu'en migration et surtout sur le littoral.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Il est migrateur et nicheur rare dans la région. Il se reproduit de façon dispersée dans de nombreux pays d'Europe, puis hiverne au sud du Sahara, en Arabie et en Asie.

C'est une espèce migratrice, faisant l'objet de mesures spéciales de conservation en particulier en ce qui concerne son habitat (Zones de Protection Spéciales, inscrite en Annexe I de la Directive Oiseaux).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Alauda campestris Linnaeus, 1758 |

Observations mensuelles