Merle à plastron

Turdus torquatus Linnaeus, 1758

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Turdidae Genre : Turdus
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  • 23
    observations

  • 9
    communes

  • 14
    observateurs

  • Première observation
    1999

  • Dernière observation
    2023
Bouchinet Frédéric - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Fagard Jean-paul - Gautier François (lpo Oise) - Grosso Eric - Leprette Emmanuel - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Maziere Julien - Perville Theo - Piolain Julien - Sengez Marc - Sengez Pierre

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 24 à 27 cm. Poids : 80 à 110 g.

Diagnose :

Le Merle à plastron est d’une taille proche de celle du Merle noir Turdus merula. Le mâle s’identifie facilement par la présence d’un large plastron blanc. Le reste du corps est de couleur brun foncé à noire. Les femelles sont beaucoup plus ternes. Elles possèdent également un plastron qui apparaît toutefois beaucoup moins contrasté. Il est, selon les individus, entre beige et marron clair.

Détermination :

Simple. Facile sur photo.

Espèces proches :

Les femelles et certains jeunes ressemblent au Merle noir. Le Merle à plastron s’en distinguent notamment par un plumage plus écaillé. Les mâles peuvent ressembler au Cincle plongeur Cinclus cinclus qui possède également un croissant blanc et un corps brun foncé, mais cet oiseau présente une silhouette différente ; de plus, il occupe des habitats peu fréquentés par le Merle à plastron.

Période d’observation :

Mars à octobre-novembre. Toutefois certaines populations pourraient n’effectuer que des mouvements altitudinaux, et des observations hivernales sont possibles.

Biologie-éthologie :

Le régime alimentaire du Merle à plastron varie au cours des saisons. De la fin de l’hiver au milieu de l’été, l’essentiel de la nourriture est constitué d’insectes et de vers de terre. Chassant au sol, il se déplace par petits bonds. En automne et hiver il devient végétarien et se nourrit de baies.

Biogéographie et écologie :

Le Merle à plastron est une espèce dont la répartition mondiale est limitée, comprise entre l’Europe de l’ouest et l’est de la Mer Caspienne, dans une latitude comprise entre celle de la Turquie et celle de la Scandinavie. En période de nidification, il niche en France quasi exclusivement à des altitudes comprises entre 800 et 2000 mètres, du sous étage montagnard supérieur au subalpin.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
Il fréquente les friches, les pâtures, les pelouses calcaires, les zones humides, les clairières, les landes et les forêts.
Il est de passage dans les 3 départements picards.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
C'est un oiseau migrateur, qui n'est que de passage lors de ses migrations en Picardie (de mi-mars à mi-mai puis de fin septembre à fin novembre).

Il est peu commun en France en période de reproduction et c'est un hivernant rare. La majeur partie des individus Français passent l'hiver dans le Haut-Atlas saharien, mais quelques uns restent dans les Alpes. Dans notre pays, il niche plutôt en montagne.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Turdus torquatus amicorum Hartert, 1923

Observations mensuelles