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    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    1997

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 27 à 28 cm. Poids : 100 à 150 g.

Diagnose :

C’est la plus grosse grive d’Europe. Le dessus est gris brun pâle, la poitrine, le ventre et les flancs sont blanchâtres, très fortement marqués de taches noires. A l’envol, les coins de la queue sont blancs. Le chant, lent et mélodieux, est une série de courtes phrases répétées. Le cri le plus fréquent, caractéristique de l’espèce, est un son de crécelle appuyé et qui s’entend de loin.

Détermination :

Simple. Facile sur photo.

Espèces proches :

La Grive draine ressemble à la Grive musicienne Turdus philomelos mais s’en distingue aisément par la taille nettement plus forte ainsi que par la couleur des couvertures sous-alaires qui sont roussâtres chez la Grive musicienne et blanches chez la Grive draine.

Période d’observation :

Toute l'année.

Biologie-éthologie :

La Grive draine a un régime mixte en toutes saisons. Parmi les invertébrés consommés, les coléoptères occupent la première place, suivi des vers de terre, des escargots et des limaces. Elle consomme aussi d’importantes quantités de matières végétales, notamment des fruits et graines. En hiver, elle est connue pour être friande des baies du gui dont elle est l’un des principaux disséminateurs.

Biogéographie et écologie :

La répartition mondiale de la Grive draine s’étend de la Grande-Bretagne au lac Baïkal, à travers l’Europe mais aussi sur les reliefs du Maghreb. L'espèce recherche les boisements clairs de feuillus, les alternances de bosquets et d’espaces ouverts, les lisières forestières, les boisements rivulaires, les grands parcs urbains, les vieilles forêts et les vergers dans les régions de plaines ou de collines. A plus haute altitude, elle peuple aussi les forêts de résineux de montagne.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
La Grive draine nidifie souvent en hauteur dans un arbre et son nid à la forme d'une coupe. Elle privilégie toute l'année les espaces où de grands arbres côtoient de larges zones naturelles ouvertes.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cette espèce fréquente tout le territoire picard hormis les secteurs où les grandes cultures dominent. C'est une grive de grande taille assez semblable par ses couleurs à la Grive musicienne. On peut la repérer au sol en quête de vers ou d'insectes, là où sa poitrine claire et sa tenue la distingue des autres grives. La précocité de son chant dès la fin de l'hiver permet de mémoriser son timbre plus mélancolique que celui du Merle noir.

La Grive draine est une espèce sédentaire en Picardie et on peut la trouver toute l'année. Elle chante de février à mai et se repère à cette occasion. Mais la plupart des observations se font d'octobre à janvier quand les migratrices venant du Nord et de l'Est viennent bruyamment dans les bois se gaver de gui.

La Grive draine est en léger déclin et la population semble se fragmenter doucement au niveau régional. Elle n'est pas officiellement menacée mais son statut en tant que nicheur mérite d'être réévalué.

La Grive draine est notre plus grande grive, de taille tout juste inférieure à celle d'une tourterelle. Elle se perche généralement seule en haut d'un arbre d'où elle chante ou lance des trilles. En vol, son gros ventre clair la distingue des autres grives.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Turdus viscivorus deichleri Erlanger, 1897 | Turdus viscivorus reiseri Schiebel, 1911 | Turdus viscivorus viscivorus Linnaeus, 1758

Observations mensuelles