Locustelle luscinioïde

Locustella luscinioides (Savi, 1824)

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Locustellidae Genre : Locustella
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  • 5
    observations

  • 3
    communes

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    observateurs

  • Première observation
    1999

  • Dernière observation
    2023
Bas Yves - Daumal Thibaud - Esnault Quentin

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 14 cm. Poids : 11 à 20 g.

Diagnose :

La Locustelle luscinioïde a un plumage assez terne, brun roux uniforme dans toutes les parties dorsales, blanchâtre pour la gorge et le cou et beige pour la partie ventrale. La tête est allongée et la queue est large et arrondie.

Détermination :

Moyennement difficile.

Espèces proches :

Pour une oreille exercée, la stridulation de la luscinoïde est caractéristique, plus grave que celle de la Locustelle tachetée. Des confusions sont possibles avec d'autres espèces au plumage de coloration uniforme, qui sont toutefois de plus faible taille : la Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus et la Bouscarle de Cetti Cettia cetti.

Période d’observation :

Avril à septembre.

Biologie-éthologie :

Insectivore stricte, la Locustelle luscinioïde se nourrit d’adultes et de larves d’arthropodes qu’elle recherche au pied de la végétation dense ou dans des secteurs dégagés au sol ou à la surface de l’eau.

Biogéographie et écologie :

La Locustelle luscinioïde se reproduit de l’Afrique du nord-ouest jusqu’aux pays Baltes et du Portugal aux rives de la Volga, mais c’est surtout entre 45° et 55° de latitude nord que se trouvent les principales zones de nidification. L’espèce colonise les grandes roselières, les formations à grandes laîches et les zones à massettes.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
Elle affectionne les grandes roselières inondées dans de vastes marais ou queues d'étangs, avec des phragmites, des massettes,...
Elle est présente, mais rare, dans les 3 départements picards (Marais de la Souche et de Sacy, plaine maritime,...).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cette Locustelle émet elle aussi de longs trilles monotones, mais qui sont plus basses et ressemblent d'avantage à une stridulation que celui de la Locustelle tachetée.
C'est elle aussi une migratrice, qui passe l'hiver en Afrique équatoriale.

La dégradation des zones humides est une menace pour cette espèce.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Sylvia luscinioides Savi, 1824

Observations mensuelles