Pouillot de Bonelli

Phylloscopus bonelli (Vieillot, 1819)

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Phylloscopidae Genre : Phylloscopus
Chargement...

  • 239
    observations

  • 14
    communes

  • 22
    observateurs

  • Première observation
    1995

  • Dernière observation
    2024
Baradez Rémi - Barailler Jean-luc - Bas Yves - Benmouhoub Rodolphe - Cheyrezy Thomas - Crnkovic Patrick - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Delville Dominique - Gaudard Julie - Huchin Romain - Inconnu - Leroy Rodolphe - Malignat François - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Parmentier Emmanuel - Pencoat Jones Albane - Senecal Didier - Terrasse Gilbert - Tirmarche Denis - Walbecque Catherine

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 11-11,5 cm. Poids : 5,5-11 g.

Diagnose :

De la taille d’une Mésange bleue (Parus caeruleus), le Pouillot de Bonelli se reconnaît aisément à sa coloration : il est étonnement blanc dessous et vert-brun pâle, presque gris, sur le dessus, avec les ailes plus foncées. Le cri habituel est typique, sonore, bi-syllabique, montant sur la seconde syllabe. Le chant est une sorte de bruissement, plus qu’un trille, répétition d’une même note, durant 1,5 à 2 secondes.

Détermination :

Simple. Facile sur photo.

Espèces proches :

Dans de bonnes conditions d’observation, une confusion est peu probable. Même avec les plumes très usées, certains pouillots véloces (P. collybita) qui ressemblent, de prime abord, au Pouillot de Bonelli, ont toujours des nuances de jaune sur le dessous du corps.

Période d’observation :

Avril à septembre.

Biologie-éthologie :

Le Pouillot de Bonelli est quasi exclusivement insectivore mais consomme aussi des araignées. Il attrape ses proies dans le feuillage, sur les petites branches, quelque fois aussi en vol. Selon les circonstances, les chenilles et les pucerons peuvent former l’essentiel de la nourriture.

Biogéographie et écologie :

Espèce européenne à distribution méridionale. En période de reproduction, le Pouillot de Bonelli est présent de la Bavière au sud de l’Espagne. On le trouve aussi en Afrique du Nord. Vers l’est, il ne dépasse pas l’Autriche. Migrateur transsaharien, il passe l’hiver en Afrique occidentale. C’est une espèce thermophile qui niche dans les forêts claires, les landes et diverses formations arbustives.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
Il affectionne les milieux chauds et ensoleillés: coteaux, clairières, landes boisées de pins et de bouleaux, sur sols sableux ou calcaires.
Il s'observe régulièrement dans le camp militaire de Sissonne (02) et dans la forêt d'Ermenonville (60).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Plutôt méridional, cet oiseau est à la limite nord de son aire de répartition française en Picardie. C'est ici un nicheur et un migrateur rare, qui hiverne au sud du Sahara.
Il est difficile à observer, car il sort rarement de son couvert de feuillages.

La disparition des landes boisées où elle niche menace cette espèce en Picardie.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Rhadina bonelli (Vieillot, 1819) | Sylvia bonelli Vieillot, 1819

Observations mensuelles