Pie-grièche à tête rousse

Lanius senator Linnaeus, 1758

Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Laniidae Genre : Lanius
Chargement...

  • 1
    observation

  • 1
    commune

  • 2
    observateurs

  • Première observation
    2010

  • Dernière observation
    2010
Malignat Pascal - Malignat Rémi

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur totale : 19 cm. Poids : 33 à 45 g.

Diagnose :

A peine plus grande que la Pie-grièche écorcheur Lanius collurio, la Pie-grièche à tête rousse est un passereau de taille moyenne, à la silhouette de petit rapace en miniature. Elle est facilement identifiable à son "bonnet" roux et à sa gorge et son ventre immaculés. Son front est traversé par un large bandeau noir. Le manteau est noirâtre, avec le croupion blanc et une grande tache blanche sur chaque épaule (formant un V blanc vu de dos). Une autre caractéristique est la présence d’une courte barre alaire blanche, mais celle-ci est toutefois absente chez la Pie-grièche à tête rousse de Corse, Lanius senator badius.

Détermination :

Simple. Facile sur photo.

Période d’observation :

Avril-mai à août.

Biologie-éthologie :

La Pie-grièche à tête rousse est essentiellement insectivore. Elle chasse à l'affût, à partir de postes de 1,5 à 5 mètres de hauteur. Elle prélève la majorité de ses proies au sol, plus rarement en vol.

Biogéographie et écologie :

C'est une espèce de catégorie méditerranéenne. Il est ainsi remarquable de constater que la majorité de son aire de nidification mondiale correspond assez bien avec l'aire de l'olivier Olea europea, arbuste cultivé à répartition largement artificielle, mais caractérisant bien la limite de climat méditerranéen. La Pie-grièche à tête rousse a besoin d'un milieu semi-ouvert situé dans un secteur ensoleillé et parsemé d'arbres aux branches basses, qui lui permettent de chasser les insectes à l'affût au-dessus d'un sol très dégagé, à végétation au moins partiellement rase.

Compilé par J. Comolet-Tirman à partir des Cahiers d’habitats. UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
Dans le sud, elle affectionne les landes herbeuses et les garrigues ouvertes, qui présentent de nombreux perchoirs. Plus au nord, elle fréquente les vergers à haute tige pâturés, dans des endroits ensoleillés.

Elle était observée dans toute la Picardie, jusque dans les années 90.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
C'est essentiellement une insectivore, qui passe l'hiver entre l'équateur africain et le sud du Sahara. Elle n'est qu'une migratrice rare en Picardie, car de nos jours, sa répartition est plutôt méridionale.

Elle est elle aussi sensible à l'intensification des pratiques agricoles et à l'utilisation de pesticides dans ce domaine.
Elle n'a pas été revue en Picardie depuis quelques temps, mais peut revenir dans la région face au réchauffement climatique, qui va peut être l'inciter à s'installer plus au nord.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Pas de synonymes pour ce taxon

Observations mensuelles