Eurygaster maura (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Hemiptera Famille : Scutelleridae Sous-Famille : Eurygastrinae Tribu : Eurygastrini Genre : Eurygaster
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    communes

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  • Première observation
    2015

  • Dernière observation
    2024
Bischoff Solène - Bourreau Laora - Daumal Thibaud - Gernet Jean-marie - Gruau Kevin - Postel Simon - Ryckebusch Emma - Top Damien

Informations espèce

Taille : 8 – 11 mm

Diagnose :
Punaise ovale, dont le scutellum recouvre les ailes et l’abdomen en atteignant son extrémité. Sa coloration est variable allant de l’ocre-clair au marron foncé avec parfois des motifs géométriques plus foncés mais peu contrastés. Les bords latéraux de son pronotum sont droits, ses angles huméraux arrondis, et ses joues (jugas) ne se rejoignent pas devant son nez (clypéus).

Détermination : Moyennement difficile.

Espèces proches :
Elle se distingue d’Eurygaster hottentotta et Eurygaster austriaca parce qu’elles ont le clypéus enclos par les joues, et d’Eurygaster dilaticollis qui a les bords latéraux de son pronotum convexes et non droits. Elle se distingue d’Eurygaster testudinaria par la taille de son article antennaire II presque deux fois plus long que l’article III (1,4 fois plus chez E. testudinaria), les angles huméraux de son pronotum moins saillants, et son clypéus au même niveau que les jugas à l’apex, alors qu’il est en retrait chez E. testudinaria.

Période d’observation :
Avril à Septembre, avec un pic en juin.

Biologie-éthologie :
Elle vit sur beaucoup d’espèces de graminées. Elle peut se déplacer sur de longues distances et s’attaquer aux cultures céréalières de blé, orge, avoine, seigle, millet ou maïs dans le sud de la Russie et en Turquie.

Biogéographie et écologie :
Espèce ouest-paléarctique rencontrée à l'est jusqu'en Iran et au Turkménistan. Elle est présente en Grande-Bretagne seulement au sud de Londres, en Suède jusqu'à 56° de latitude nord, et jusqu'à 60° en Finlande. On la trouve dans les prairies sèches incultes, riches en graminées, les bords des chemins, cultures, garrigues, landes, friches et lisières forestières. Elle est très commune mais se raréfie en allant vers le nord.

Roland Lupoli None, 2020. Source : INPN
Elle s’observe plutôt dans les milieux secs comme les friches, les bords de routes ou les lisières forestières.

L’espèce se nourrit de nombreuses Graminées.



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cette espèce commune se rencontre dans toute la France, il en est de même pour la Picardie.

Elle se trouve principalement en fauchant les graminées (filet-fauchoir) dans les milieux ouverts comme les friches.



L'espèce passe l'hiver sous le stade adulte mais elle est surtout observée durant la période estivale de mai à août quand les Graminées sont bien développées.

Cette espèce ne semble pas menacée ou en déclin. La mise en place d'une gestion différenciée au bord des routes, le maintien de zones ouvertes comme les prairies ou les friches lui font favorables.

8 à 11 mm

Cette punaise peut être confondue avec les autres espèces de son genre :

- E. austriaca est plus grande et a les jugas (joues) qui recouvrent le clypeus ainsi qu'une carène claire sur le scutellum (au milieu du dos).

- E. testudinaria est plus délicate à séparer mais se différencie par les angles du pronotum, les articles antennaires ou encore les plaques génitales (pour la femelle). Le milieu d’observation n’est pas suffisant pour les séparer car on peut trouver les deux espèces ensemble.



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cimex maurus Linnaeus, 1758 | Eurygaster maura var. picta (Fabricius, 1803) | Eurygaster maurus (Linnaeus, 1758) | Eurygaster minor Montandon, 1885 | Tetyra maura (Linnaeus, 1758) | Tetyra picta Fabricius, 1803

Observations mensuelles