Tircis (Le)

Pararge aegeria (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Satyrinae Tribu : Satyrini Genre : Pararge
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  • 346
    observations

  • 41
    communes

  • 82
    observateurs

  • Première observation
    1998

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l’aile antérieure : 20-25 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes est brun foncé avec de nombreuses taches jaune-orangé. L'apex de l'aile antérieure possède un ocelle pupillé de blanc. Il y a trois à quatre ocelles pupillés de blanc dans la partie marginale de l'aile postérieure. Le dessous des ailes antérieures est identique au dessus. Le dessous des postérieures est marbré de brun clair avec, dans la partie marginale, un arc d'ocelles brun rougeâtre pupillés de jaune.

Détermination :

L'adulte est simple à reconnaître.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés de fin février à novembre.

Biologie-éthologie :

L'espèce a plusieurs générations par an. L'espèce hiverne au stade chrysalide ou chenille. Les femelles pondent leurs œufs isolément sur différentes espèces de Poacées dont se nourrissent les chenilles.

Biogéographie et écologie :

L'espèce est présente dans toute l'Europe. Elle est caractéristique des sous-bois. C'est une espèce très commune en milieux forestiers qui se maintient aussi en zone de bocage ou en zone urbanisée dans des jardins arborés ou encore des parcs.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.
P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN

Papillon des chemins et jardins, des lisières et des clairières, on le remarque dans les sous-bois percés de trouées de lumière (plus souvent de feuillus) où il défend son petit territoire et se pose toujours au même endroit.

L’adulte se nourrit de fruits murs, de sève et de nectar.

La chenille se nourrit de différentes Graminées (Chiendents, Brachypodes, Molinies, Blés, Pâturins,…)



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Une des espèces les plus fréquemment rencontrées, très commune, largement répandue en Picardie, même si elle ne pullule généralement pas.

Large répartition temporelle de Mars à Octobre, en 2 ou 3 générations qui peuvent se chevaucher et assurent une présence régulière d’avril à septembre.

La chrysalide qui arrive en dernière génération hiverne, ce qui permet au papillon d’arriver tôt, même s’il n’est pas dans le peloton de tête.



Espèce qui reste abondante et serait même en progression sur la période 2005 – 2014 (STERF).

A ne pas confondre avec la Mégère (Lasiommata megera), beaucoup moins commune. Les observations en sous-bois, et surtout, la constellation de petites tâches font la différence.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Lasiommata aegeria (Linnaeus, 1758) | Papilio aegeria Linnaeus, 1758 | Pararge egeria (Ochsenheimer, 1807) | Satyrus aegeria (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles