Mégère (La)

Lasiommata megera (Linnaeus, 1767)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Satyrinae Tribu : Satyrini Genre : Lasiommata
Chargement...

  • 8
    observations

  • 4
    communes

  • 4
    observateurs

  • Première observation
    2012

  • Dernière observation
    2023
Bray Thomas - Kientz Sébastien - Spagnuolo André - Walbecque Catherine

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l'aile antérieure : 17-25 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes est fauve orangé avec des stries brunes notamment au niveau de la cellule. Il a un ocelle pupillé de blanc à l'apex des ailes antérieures. Les postérieures possèdent une série d'ocelles submarginales. Chez le mâle, on observe une large tache androconiale transversale sur les antérieures. Le dessous des ailes postérieures est marbré de brun et de gris avec une série d'ocelles submarginales.

Détermination :

Les adultes sont relativement simples à reconnaître.

Espèces proches :

La femelle de cette espèce peuvent être confondue avec celle du Némusien. Chez cette dernière, l'ocelle apical est généralement doublement pupillé de blanc et on observe une seule strie brune au niveau de la cellule.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés de mars à novembre dans une grande partie de la France. Dans le midi, à la faveur de températures clémentes, des adultes peuvent émerger au cours de l'hiver.

Biologie-éthologie :

Cette espèce a plusieurs générations par an. Au printemps, les chenilles hivernantes achèvent leur développement sur diverses espèces de Poacées. La chrysalide est suspendue au pied de la végétation. Les adultes se chauffent régulièrement les ailes sur des rochers, des zones de sols nus et des vieux murs. Les femelles pondent leurs œufs isolément ou en petit groupe au niveau de la plante hôte.

Biogéographique et écologie :

La répartition de l'espèce couvre l'ensemble de l'Eurasie tempérée, l'Afrique du Nord et l'Asie Mineure. C'est une espèce commune notamment dans les zones rurales. Les adultes sont observés jusqu'à 2 200 m d'altitude.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.
P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Dans la Somme ce papillon a été noté principalement au niveau des zones crayeuses du réseau de coteaux calcicoles et sur les zones dunaires du littoral.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Période de vol : mai-juin puis août. Chenille sur diverses graminées (Poa annua, Dactylis glomerata, Brachypodium...)

Espèce en régression dans la Somme.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Dira megera (Linnaeus, 1767) | Lasiommata maegera (Linnaeus, 1758) | Lasiommata megera megera (Linnaeus, 1767) | Lasiommata megera vividior (Verity, 1923) | Papilio maera sensu Geoffroy in Fourcroy, 1785 non Linnaeus, 1758 | Papilio megera Linnaeus, 1767 | Pararge megaera (Linnaeus, 1767) | Pararge megera (Linnaeus, 1767) | Pararge megera vividior Verity, 1923 | Satyrus maegera (Linnaeus, 1767) | Satyrus megaera (Linnaeus, 1767)

Observations mensuelles