Céphale (Le)

Coenonympha arcania (Linnaeus, 1761)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Satyrinae Tribu : Satyrini Genre : Coenonympha
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  • 12
    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    2009

  • Dernière observation
    2024
Bartier Marie - Daumal Thibaud - Declercq Sophie - Feinte Nelly - Fernandez Heloïse - Gaudard Julie - Hercent Jean-luc (pnr) - Lebrun Jérémy - Top Damien

Informations espèce

Taille :

Adulte : 35 -42 mm

Diagnose :

Papillon fauve orangé et brun sur les bords. Le dessous de l’aile postérieure est brun-grisâtre à la base, orange sur les bords et traversé d’une bande blanche bien marquée. Il possède une série d’ocelles noirs pupillés de blanc et entourés d’orange sur le revers de l’aile postérieure : quatre au niveau de la bande blanche et le cinquième en retrait vers la base. La chenille est verte avec deux bandes blanches sur les côtés et une pointe bifide rose à l’extrémité.

Détermination :

L'adulte est relativement facile à reconnaître.

Espèces proches :

Il ressemble à d’autres Fadets du genre Coenonympha. Le motif du revers de l’aile postérieure est caractéristique.

Période d’observation :

L’adulte est visible de mai à août.

Biologie-éthologie :

Le Céphale réalise une seule génération par an. Les chenilles se nourrissent des feuilles des différentes graminées, en particulier les Méliques, les Brachypodes et les fétuques. La femelle pond un par un une cinquantaine d’œufs sur les touffes d’herbe.

Biogéographie et écologie :

Le Céphale est une espèce européenne dont la distribution s’étend du nord de la péninsule ibérique à l’Oural et du sud de la Scandinavie à l’Anatolie. Elle fréquente les pelouses, les landes et les milieux plus couverts en région méditerranéenne comme les ourlets et les lisières. Elle est présente du niveau de la mer jusqu’à 2°000 m d’altitude.

D’après

Bellmann, H. (trad. Luquet, G.), 2013. Quel est donc ce papillon ? Les guides Nathan. Paris. 449 p.

Doux Y., Gibeaux C., 2007. Les papillons de jour d’Île-de-France et de l’Oise. Biotope, Mèze. Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 288 p.

Lafranchis, T., Jutzeler, D., Guilloson, J.-Y., Kan, P., Kan, B. 2015. La vie des papillons. Editions Diatheo. Montpellier. 751 pp.

Lafranchis, T. 2016. Papillons de France. Editions Diatheo. Montpellier. 351 pp.



J. Ichter None, 2019. Source : INPN
Le Céphale affectionne les lieux herbeux et buissonnants toujours bien exposés, les coteaux calcaires, les friches ensoleillées, mais aussi les bois sablonneux.
L’adulte butine le nectar des fleurs (Troène, Thyms, Trèfle, Marguerites…). La chenille se nourrit de diverses graminées : Fétuque Mélique…

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Le Céphale est assez commun et répandu dans toute la moitié sud de l’Aisne mais plus localisé dans la Somme (Sud amiénois, vallée de la Bresle) et l’Oise (pays de Bray, Clermontois). Il est absent dans le nord de la région (nord-amiénois, Vermandois, Thiérache, Nord-est amiénois).
On peut observer ce petit papillon orange quand il vole au soleil, entre les buissons car il se pose fréquemment sur la végétation.

Sa période de vol s’étend de mai à août, avec un pic en juin. Il réalise une seule génération par an.
Les œufs sont pondus sur les feuilles des graminées. Les chenilles éclosent, se nourrissent de ces herbages et commencent leur croissance. Celle-ci s’arrête pendant l’hiver (diapause) puis reprend au printemps suivant, jusqu’à la nymphose (transformation en adulte). En mai, les papillons commencent à émerger.

Le Céphale est classé "préoccupation mineure" (LC) sur la liste rouge des papillons de jour de Picardie. Cependant, cette espèce autrefois commune a bien régressé.
Le maintien du Céphale suppose un entretien des coteaux de façon à éviter leur fermeture par un trop grand développement des arbres et arbustes.

Petit papillon orange, le Céphale se pose toujours les ailes relevées. Les ocelles bien marqués et la large bande claire sous ses ailes postérieures sont caractéristiques.
En vol, la confusion est possible avec d’autres Fadets :
- Le Fadet commun (Coenonympha pamphilus), mais le dessous de ses ailes postérieures n’a pas d’ocelles et la bande claire est très étroite.
Les autres Fadets sont beaucoup plus rares en Picardie ;

- Le Fadet de la Mélique (Coenonympha glycerion) plus sombre est présent localement dans l’Aisne.
- Le Fadet des tourbières (Coenonympha tullia) n’a pas été vu en Picardie depuis plus de 10 ans.
- Le Fadet de l’Elyme (Coenonympha hero) est considéré comme éteint.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Chortobius arcanius (Linnaeus, 1761) | Coenonympha arcania arcania (Linnaeus, 1761) | Coenonympha arcania balestrei Fruhstorfer, 1910 | Coenonympha arcania cephalus (Geoffroy in Fourcroy, 1785) | Coenonympha arcanius (Linnaeus, 1761) | Papilio amyntas Poda, 1761 | Papilio arcania Linnaeus, 1761 | Papilio arcanius Linnaeus, 1761 | Papilio cephalus Geoffroy in Fourcroy, 1785 | Satyrus arcanius (Linnaeus, 1761)

Observations mensuelles