Vulcain (Le)

Vanessa atalanta (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Nymphalinae Tribu : Nymphalini Genre : Vanessa
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  • 422
    observations

  • 45
    communes

  • 105
    observateurs

  • Première observation
    1998

  • Dernière observation
    2024
Adam Antoine - Adam David - Adelski Adrien - Barbier Simon - Barbier Simon (professionnel Picnat) - Bardet Olivier - Bartier Marie - Bas Eric - Baudin Karen - Beaucour Jean-christophe - Beaurepaire Marion - Belhamiti Bastien - Beuvart Noëlie - Bischoff Solène - Bourreau Laora - Boury Marine - Bray Thomas - Brochot Stephane - Brun Héloïse - Caron Nicolas - Cen Hauts-de-france - Chatelain Josiane - Cheyrezy Thomas - Colinmorita - Colombel Léa - Couronne Bernard - Das Gracas Emmanuel - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Declercq Sophie - Delporte Michel - Derenne Claire - Derozier Carole - Destrieux Emilie - Dobigny Valentin - Dubois Yves - Dutour Lucie - Dutour Lucie (professionnel) - Dutrieux (perso) Louis - Feinte Nelly - Fernandez Heloïse - Fourneau Odile - Frechet-mauger Cénel - Galet Christophe - Gaudard Julie - Gautier François - Gernet Jean-marie - Gourdon Fanny - Gouttefarde Rémi - Gruau Kevin - Hanocq Fabien - Hercent Jean-luc - Hercent Jean-luc (pnr) - Huchin Romain - Inconnu - Jouet Laure - Jukowski Marie-christine - Kientz Sébastien - Lambert Manon - Le Gall Anne Christine - Lebrun Jeremy - Lebrun Jérémy - Letheve Xavier - Leveque Fanny - Macquet Alexandre - Maillier Sébastien (csnp) - Maillier Sébastien - Maillier Sébastien (picnat) - Maire Pierick - Malet Cécile - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Marmet Nicolas - Marque Jean-bernard - Mathieu Paul - Mathot William - Morel Danae - Niault Théodora - Ozdoba Sylwia - Parmentier Emmanuel - Pencoat Jones Albane - Penet Eric - Petit François (abmars) - Picard Bruno - Pierroux Armelle - Pineau Adrien - Piolain Julien - Poirier Vincent - Postel Simon - Rebours Jean-silouane - Richard Philippe - Rousset Pierre - Ryckebusch Emma - Solon Elodie - Sypre Eric - T'flachebba Mathieu - Terrasse Gilbert - Thibon Eva - Top Damien - Votte Martial - Walbecque Catherine - Wattellier Anne-marie - Wattellier Claude - Winieski Mehdi - Yvesbas

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l’aile antérieure : 30 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes est noir velouté avec une bande orangé-rouge longitudinale aux antérieures et une bordure de même couleur aux postérieures. L'apex est orné de taches blanches et bordé de fines lignes bleues.

Détermination :

L'adulte est simple à reconnaître, notamment posé avec les ailes étalées.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés tous les mois de l'année notamment dans le sud de la France où ils hivernent et peuvent voler à la faveur de conditions favorables d'ensoleillement et de température.

Biologie-éthologie :

C'est un papillon migrateur qui atteint le nord de l'Europe chaque année. Les adultes s'alimentent au printemps sur les chatons de saules et les fleurs de pruneliers. Les œufs sont déposés isolément sur le revers des feuilles d'orties et de pariétaires. Les jeunes chenilles construisent un abri avec les feuilles de la plante hôte réunies par de la soie. Dès que la nourriture manque à proximité, la chenille se déplace pour construire un nouvel abri dans un endroit plus favorable. La chrysalide est généralement localisée dans le dernier abri larvaire. Le cycle comporte plusieurs générations par an. En automne, les adultes de la génération hivernante migrent en partie vers le sud de la France. Ils sont particulièrement attirés par les fruits trop mûrs tombés au sol.

Biogéographique et écologie :

La répartition de l'espèce couvre l'ensemble de l'Eurasie tempérée, l'Afrique du Nord et l'Amérique du Nord. C'est une espèce commune notamment dans les zones urbanisées et rurales. Elle est observée jusqu'à 2 200 m d'altitude.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.

P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2015. Source : INPN
Il se rencontre dans tous les milieux : prairies, jachères, friches, vergers, lisières de forêts, allées, clairières, bords de chemins ou de cours d'eau. C'est un hôte fréquent des parcs et jardins.
Pour se nourrir, l'adulte recherche des arbres ou arbustes avec fleurs riches en nectar comme les chatons de Saule, Prunelliers, Lauriers cerise, Buddléia, Sédum (en été), fleurs de Lierre (en automne) ou bien, en hiver, du Jasmin ou de la Viorne tin. Le jus des fruits mûrs (prunes, poires, pommes) tombés au sol et pourrissants, ou la sève d’arbres peut faire partie de son alimentation.
La chenille se nourrit essentiellement de feuilles d’ortie.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Le Vulcain est un papillon très commun dans l'ensemble de la région. C'est un papillon migrateur venant du sud, mais depuis 2012 les observations d'adultes actifs durant la période hivernale, lors de belles journées ensoleillées, ne sont pas rares dans les 3 départements picards.

Observable toute l'année, les premiers migrateurs arrivent au début du printemps pour se reproduire et repartent en automne. Néanmoins, depuis quelques années, certains individus passent l'hiver en Picardie.
La femelle dépose ses œufs isolément sur le dessus des feuilles d’ortie où ils éclosent au bout d'une semaine. Chaque chenille, épineuse mais non urticante, s’alimente pendant un mois. Elle s’y nymphose en deux à trois semaines pour donner un adulte.
En automne (octobre, novembre), cette génération repart pour hiverner dans le sud.

Le Vulcain n’est pas menacé de disparition. Il est classé "préoccupation mineure" (LC) sur la liste rouge des papillons de jour de Picardie (2016).
On peut cependant favoriser son installation printanière en préservant des milieux riches en plantes nectarifères, des coins abandonnés aux orties ou bien en laissant au sol des fruits pourris.

L'espèce est facilement identifiable et aucune confusion n'est possible. Les taches blanches et surtout la bande orangée (couleur des forges de Vulcain, le dieu du feu) sur le fond noir du dessus des ailes rend cette espèce unique. Le dessous, plus discret, lui assure un bon camouflage.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Papilio atalanta Linnaeus, 1758 | Pyrameis atalanta (Linnaeus, 1758) |

Observations mensuelles