Gamma (Le)

Polygonia c-album (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Nymphalinae Tribu : Nymphalini Genre : Polygonia
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  • 289
    observations

  • 40
    communes

  • 70
    observateurs

  • Première observation
    1998

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l'aile antérieure : 23 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes est orangé avec des macules brun rougeâtre à brun foncé. Le dessous des ailes est marbré de brun avec sur l'aile postérieure une tache blanche en forme de C. Le papillon a l'aspect d'une feuille morte au repos.

Détermination :

Dans la grande majorité de la France, l'adulte est simple à reconnaître. Dans le sud-est, la détermination demande un examen précis.

Espèces proches :

Dans le sud-est de la France, l'espèce peut-être confondue avec la Vanesse des pariétaires qui possède des macules plus claires sur le dessus des ailes et une tache blanche en forme de Y aplatie sur le dessous des ailes postérieures.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés de février à novembre.

Biologie-éthologie :

C'est une espèce avec deux générations par an. Les adultes hivernants s'accouplent au printemps. Les œufs sont déposés isolément principalement sur des Orties mais d'autres plantes-hôtes peuvent être acceptées. Le développement larvaire est complexe. Il existe un lot de chenilles à développement rapide qui va donner une génération estivale. L'autre lot de chenilles a un développement lent et va donner directement la prochaine génération hivernante. Les adultes sont très floricoles notamment à la sortie de l'hiver où on les trouvent fréquemment sur les fleurs de saules.

Biogéographique et écologie :

Cette espèce est présente de l'Afrique du nord et Europe jusqu'au Japon. Elle affectionne les milieux arborés. L'espèce se maintient dans les espaces verts des zones urbaines. Les adultes sont observés jusqu'à 2 200 m d'altitude.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.
P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Le C blanc peut se montrer un peu partout mais apprécie surtout les milieux boisés plutôt humides : bocage, lisières, chemins et clairières forestières ainsi que les vergers, parcs et jardins.
L’adulte butine les saules au printemps, les ronces, le buddléia.. en été, le lierre en automne…Il est attiré aussi par la sève suintant d’un arbre, le jus des fruits mûrs et même les déjections et cadavres en décomposition.
La chenille se développe sur les feuilles de saule, de noisetier, de houblon, d’aulne, d’ortie…

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Robert le diable ou C blanc est commun partout en Picardie. il s’observe facilement butinant une fleur ou se chauffant au soleil sur un mur.
Le mâle a un comportement très territorial : posté sur une branche les ailes étalées, il décolle rapidement et d'un vol vif chasse l’intrus. Il revient ensuite sur son poste d’observation.


Ce papillon vole de début mars à fin novembre en 2 générations.
En mars, avril, les adultes sortent de l’hivernage et s’accouplent. Chaque femelle dépose ses nombreux œufs (environ 200) sur les feuilles qui nourriront les chenilles. Ces chenilles se développent rapidement et donnent une première génération estivale (de teinte claire). Celle-ci engendre, à son tour, une deuxième génération de fin de saison (de teinte très sombre). Les papillons de cette deuxième génération, ressemblant à des feuilles mortes, hivernent, cachés dans la végétation du sous-bois, dans les cavités de vieux arbres, ou de vieux murs…Parfois, lors de journées ensoleillées, ils se réveillent et volent un peu avant de retourner dans leurs abris. Ils réapparaitront au printemps suivant.


Le C blanc est classé "préoccupation mineure" (LC ( least concern) sur la liste rouge des papillons de jour de Picardie.
Ses populations apparaissent en extension aux Pays-Bas et en Belgique. Son évolution en Picardie est à préciser.


Le C blanc se reconnait très facilement : le découpage de ses ailes est caractéristique.
Il n’existe pas de risque de confusion.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Papilio c-album Linnaeus, 1758 | Vanessa c-album (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles