Azuré des Nerpruns (L')

Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Lycaenidae Sous-Famille : Polyommatinae Tribu : Polyommatini Genre : Celastrina
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  • 141
    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    2004

  • Dernière observation
    2024
Adam David - Barbier Simon - Bartier Marie - Bischoff Solène - Bray Thomas - Brun Héloïse - Carliez Patrick - Chatelain Josiane - Cheyrezy Thomas - Colombel Léa - Daumal Thibaud - De Lestanville Henry - Delporte Michel - Derozier Carole - Dutour Lucie - Dutrieux (perso) Louis - Dutrieux Louis - Fourneau Odile - Gaudard Julie - Gruau Kevin - Hercent Jean-luc - Hercent Jean-luc (pnr) - Huchin Romain - Lambert Manon - Lebrun Jeremy - Lebrun Jérémy - Letheve Xavier - Leveque Kévin - Maillier Sébastien - Maillier Sébastien (picnat) - Marque Jean-bernard - Mathieu Paul - Mathot Célia - Mathot William - Morel Danae - Niault Théodora - Ozdoba Sylwia - Parmentier Emmanuel - Pencoat Jones Albane - Penet Eric - Picard Bruno - Pineau Adrien - Postel Simon - Richard Philippe - Rousset Pierre - Ryckebusch Emma - Spagnuolo André - T'flachebba Mathieu - Terrasse Gilbert - Top Damien - Wattellier Anne-marie

Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l'aile antérieure : 12-18 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes du mâle est bleu clair finement bordé de noir. Chez la femelle, la bordure noire est très épaisse surtout pour la génération estivale. Le dessous est gris clair avec une suffusion bleue verdâtre à la base des ailes postérieures. Les dessins noirs de la région post-médiane de l'aile antérieure ont la forme caractéristique de tiret ou de point étiré.

Détermination :

L'adulte est simple à reconnaître, notamment posé avec le dessous des ailes visible.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés de mars à octobre.

Biologie-éthologie :

C'est une espèce avec deux générations par an. Les adultes s'alimentent principalement de miellat dans les strates arbustives et arborés. Mais ils peuvent aussi être observés sur les fleurs de ronces ou de sureau. Le cornouiller sanguin et le houx sont les principales plantes hôtes de la première génération. Le développement de la deuxième génération se fait principalement sur le lierre. Les œufs sont déposés isolément au niveau des inflorescences. Les chenilles se nourrissent des fleurs et des fruits. Les chrysalides de la seconde génération hivernent. Elles sont adossées aux grosses tiges de lierre ou dans les crevasses de l'écorce des arbres porteurs.

Biogéographique et écologie :

La répartition de l'espèce couvre l'ensemble de l'Eurasie tempérée et l'Afrique du Nord. C'est une espèce commune notamment dans les zones rurales, les milieux bocagers et forestiers. Elle se maintient généralement en zone urbaine au niveau des espaces verts. Les adultes sont observés jusqu'à 2 200 m d'altitude.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2015. Source : INPN
Ubiquiste, on le trouve dans les milieux herbeux, les haies et les sous-bois. Il s’accommode particulièrement des parcs et jardins urbains. Les adultes s'alimentent principalement de miellat et de pucerons dans les strates arbustives et arborées mais ils butinent également certaines fleurs comme les ronces. Ils déposent leurs œufs, de façon isolée, au niveau des inflorescences.
Les chenilles, qui en sortent, se nourrissent de fleurs et de fruits de très nombreuses plantes arbustives ou arborées telles que les Nerpruns, Groseilliers, Pommier, Lierre, Cornouillers, Houx. Enfin, elles vont se transformer en chrysalide pour passer l'hiver.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce commune et largement distribuée en Picardie.

C’est le premier Lycène observable au printemps. Il annonce le retour des beaux jours en compagnie du Citron).
L’espèce est visible de mars à septembre sur deux générations. La première génération, printanière, à un pic de population en avril. La seconde génération, estivale, à un pic de population en juillet-août.
Les chrysalides de la seconde génération hivernent, accrochées au-dessous d’une feuille.

Espèce en préoccupation mineure (LC) en France et en Picardie. Ces populations restent stable en Picardie. A l'échelle nationale, elles auraient légèrement progressé d’après le suivi STERF réalisé sur la période de 2005-2014.
La menace qui pèsent sur cette espèce est principalement la perte des linéaires de haies.
Des actions de replantation d'un réseau de haies, de mise en place de gestion différenciée ou bien d'entretien de lisières forestières sont favorables à cette espèce qui a de nombreuses plantes hôtes dans ces milieux (Bourdaine, Cornouiller sanguin, Lierre, etc.).

La confusion avec les autres azurés est possible. Cependant, ce papillon à des taches noires allongées caractéristiques sur le dessous des ailes antérieures. De plus, la femelle se reconnaît aisément avec sa bordure noire très large sur les ailes postérieures.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Celastrina argiolus argiolus (Linnaeus, 1758) | Cyaniris argiolus (Linnaeus, 1758) | Lycaena argiolus (Linnaeus, 1758) | Lycaenopsis argiolus (Linnaeus, 1758) | Papilio argiolus Linnaeus, 1758 | Polyommatus argiolus (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles