Azuré de la Bugrane (L')

Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Lycaenidae Sous-Famille : Polyommatinae Tribu : Polyommatini Genre : Polyommatus
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  • 204
    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    2004

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l'aile antérieure : 12-18 mm.

Diagnose :

Le dessus des ailes du mâle est bleu vif avec une fine bordure noire et des franges blanches unies. Les mâles des générations estivales et automnales ont une nuance violette plus ou moins marquée. Le dessus des ailes des femelles est brun avec des lunules oranges marginales qui n'atteignent pas l'apex. Les femelles des générations suivantes ont parfois le dessus des ailes avec une suffusion bleue.

Détermination :

Dans la grande majorité de la France, le mâle est simple à reconnaître. Dans le domaine méditerranéen, les Alpes et les Pyrénées ainsi que dans des milieux constitués de pelouses calcaires, sa détermination demande un examen précis. Les femelles demande un examen précis dans toute la France.

Espèces proches :

Les adultes peuvent être confondus avec d'autres espèces de Lycène. Les reflets violacés chez les mâles sont un bon critère.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés de mars à novembre.

Biologie-éthologie :

L'espèce a plusieurs générations par an. La chenille hivernante achève son développement au printemps au dépend de diverses Fabacées. La chrysalide se trouve au sol où elle est souvent transportée par des fourmis dans leur fourmilière. Le femelles pondent leurs œufs isolément sur la face supérieure des feuilles de la plante hôte. La chenille de dernier stade et la chrysalide secrètent des substances sucrées très appréciées des fourmis.

Biogéographie et écologie :

L'espèce est présente en Europe et en Asie tempérée. Elle est observée jusqu'à plus de 2 200 m d'altitude. On la rencontre dans de multiples milieux herbacés.

D'après :

Essayan, R., Jugan, D., Mora, F. & Ruffoni, A. 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Revue Scientifique Bourgogne-Nature, Hors-Série (13) : 1-494.

Chinery, M. & Leraut, P. 1998. Photo-guide des Papillons d'Europe. Les photo-guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 679 pp.
P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN

On le trouve dans les milieux ouverts herbeux, prairies et pelouses, (associées à des résineux ou pas). Il s’adapte aux habitats urbains et aux jardins.

La chenille se nourrit de très nombreuses Fabacées, comme les Lotiers, Trèfles, Astragales, Vesces, Luzernes…

Les chenilles sont myrmécophiles, notamment vis-à-vis de plusieurs espèces de fourmis du genre Lasius.



Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.

Espèce commune et largement distribuée en Picardie.

Parfois abondante, effectuant des regroupements autour des déjections animales ou du fumier dont le papillon retire les sels minéraux.



Large répartition temporelle d’Avril à Octobre, plusieurs générations qui peuvent se chevaucher et assurent une présence régulière de Mai à septembre.

Espèce qui a régressée sur la période 2005 – 2014 à l’échelle nationale (STERF) mais qui reste commune en Picardie. Les fauches précoces des bords de route et des prairies sont défavorables aux populations de ce papillon.

Il s'agit d'une des espèces les plus communes dans sa famille mais l'identification n'est pas évidente car ils sont tous relativement proches aux yeux d'un débutant (et même encore après). Il est généralement nécessaire d'avoir une vue du dessous et du dessus des ailes afin d'avoir une identification fiable. Le milieu d'observation peut également permettre de réduire le nombre de candidats car nombreux sont localisés en Picardie où présents sur des milieux spécifiques.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Lycaena alexis auct. non (Poda, 1761) | Lycaena icarus (Rottemburg, 1775) | Papilio alexis auct. non (Poda, 1761) | Papilio argus sensu Geoffroy in Fourcroy, 1785 non Linnaeus, 1758 | Papilio fusciolus Geoffroy in Fourcroy, 1785 | Papilio icarus Rottemburg, 1775 | Polyommatus icarus claracaelestis Verity, 1949 | Polyommatus icarus flavocinctata Rowland-Brown, 1909 | Polyommatus icarus icarus (Rottemburg, 1775) | Polyommatus icarus rufoprivata Verity, 1926

Observations mensuelles