Raton laveur

Procyon lotor (Linnaeus, 1758)

Classe : Mammalia Ordre : Carnivora Famille : Procyonidae Genre : Procyon
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    observations

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    communes

  • 10
    observateurs

  • Première observation
    2015

  • Dernière observation
    2024
Bocquet Jean-charles - Campoy Céline - Cher Yannick - Cheyrezy Thomas - Daumal Thibaud - Hercent Jean-luc (pnr) - Huchin Romain - Malignat François - Marmet Nicolas - Pencoat Jones Albane

Informations espèce

Taille :

45-70 cm, plus 20-26 cm pour la queue. Hauteur au garrot : 30-35 cm.

Poids :

8-10 kg (adulte).

Diagnose :

Le Raton laveur a une silhouette ronde et trapue, avec un arrière train surélevé. Sa tête est courte et large avec de grandes oreilles bien visibles. Un masque noir, cerclé de blanc, recouvre ses yeux et s'étire jusqu'au museau. Les pattes sont courtes et comptent 5 longs doigts chacune. Ses empreintes ressemblent à des petites empreintes d'homme! Le pelage dorsal est gris brun et plus clair sur le ventre. Sa queue est longue, touffue et annelée, comptant de 4 à 7 bandes noires. Il a 40 dents : I3/3, C1/1, PM 4/4, M2/2.

Détermination :
 
Simple.

Espèces proches :

Le Chien viverrin, qui porte aussi un masque sur les yeux. Mais ce dernier ne s'étire pas sur le museau et est interrompu au niveau du nez. De plus, la queue du Chien viverrin est de couleur uniforme et non annelée.

Période d’observation :

Observable toute l'année dans nos régions. Dans les pays avec des hivers rudes, les ratons-laveurs seraient inactifs de novembre à mars environ. Crépusculaire, il s'observe préférentiellement avant minuit. En journée, il se repose à l'abri dans son terrier ou dans le creux d'un arbre.

Biologie-éthologie :

Le Raton laveur s'accouple en janvier-février et met bas après 63 jours de gestation (mai-aout). Le nombre de petits par portée varie de 2 à 8. Le pelage des jeunes est similaire à celui des adultes dès 7 semaines. La maturité sexuelle est atteinte vers 12-15 mois. Omnivore opportuniste, il consomme préférentiellement les ressources les plus facilement accessibles. Possédant une grande dextérité manuelle, il utilise toutes ces pattes pour se procurer de la nourriture.

Biogéographie et écologie :

Originaire d'Amérique du nord et centrale, le Raton laveur a été introduit en Russie et en Europe. Dans nos régions, il occupe préférentiellement des zones boisées près de l'eau, à basse altitude.

Interactions avec les activités humaines :

Quand il est présent en effectif important, le Raton laveur occasionne des dégâts sur les cultures (maïs notamment) et sur les animaux de basse-cour. Il est peut également être infecté par le nématode Baylisascaris procyonis qu'il peut transmettre à d'autres mammifères ou oiseaux. En Amérique du Nord, c'est un des plus importants vecteurs de la rage.

Références bibliographiques :

Haffner P. & Savouré-Soubelet A. 2015. Sur la piste des Mammifères sauvages. Coll. L’amateur de la Nature. Dunod, Paris. 208 pp.

Duchêne M.-J. & Artois M. 1988. Les Carnivores introduits : Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides Gray, 1834) et Raton laveur (Procyon lotor Linnaeus, 1758). Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères. Encyclopédie des Carnivores 4 & 6. 49 pp.
A. Savouré-Soubelet UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
En France et notamment en Picardie, il a une préférence pour les milieux forestiers situés à proximité de l’eau, avec de vieux arbres à cavité. Il peut également s’adapter à d’autres habitats comme les milieux urbanisés.

Il est originaire d'Amérique du Nord et Centrale, où il fréquente une grande variété d'habitats : les bois de feuillus marécageux, les forêts des plaines inondables, les mangroves, les marais salés et d’eau douce ainsi que les terres agricoles cultivées ou abandonnées. Il se retrouve dans de nombreuses villes.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Il est très présent dans l’Aisne et dans l’Est de l’Oise.
Introduit en Europe dans les années 1920 pour la fourrure, il fut observé pour la première fois en France à l’état sauvage en 1934 suite à des individus échappés.
Il fut également introduit volontairement, notamment dans l’Aisne, où la population actuelle provient de spécimens relâchés par les troupes américaines de l’OTAN basées près de Laon qui les détenaient comme mascottes.

Prédation sur la faune locale : surtout les oiseaux d’eau et les moules d’eau douce, mais aussi les poissons et les amphibiens.
De part son régime alimentaire opportuniste, il peut en réalité impacter toute la chaîne alimentaire. Il semble toutefois que son impact soit assez limité.
C'est aussi un réservoir de maladies comme la tularémie ou la leptospirose.
Une lutte est assurée par les associations de piégeurs agréés en Picardie, avec l'utilisation de cages-pièges.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Procyon minor | Ursus lotor Linnaeus, 1758

Observations mensuelles