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    observateurs

  • Première observation
    1994

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille :

Abdomen : 26-31 mm. Ailes postérieures : 19-22 mm.

Diagnose :

Chez cette demoiselle, le corps des individus jeunes est brun clair cuivré. Pendant la reproduction, le corps devient brun mat. Les ailes sont jointes au repos. Cette caractéristique lui a valu son nom de genre, Sympecma, qui vient du grec « serré ensemble ».

Détermination :

Moyennement difficile.

Espèces proches :

Confusion possible avec Sympecma paedisca. Les mâles se distinguent par la forme des cerques et des cercoïdes.

Période d’observation :

Les adultes peuvent être observés tout au long de l’année. La période optimale d’activité est d’avril à septembre.

Biologie et écologie :

Sympecma fusca se trouve dans les eaux stagnantes d’eau douce ou saumâtre. Pour se reproduire elle privilégie la présence de roselières et de zones d’eau peu profondes avec des débris végétaux. Le développement larvaire est rapide (8 à 10 semaines). Les adultes de cette espèce se distinguent par leur capacité à survivre en hiver et à hiberner.

Biogéographie :

Cette espèce est présente de l’ouest de l’Europe à l’Asie occidentale et du Maghreb au sud de la Scandinavie. En France, elle est commune en plaine et dépasse rarement les 1100 m. d’altitude.

D’après :
Grand, D., Boudot, J.-P & Doucet, G. 2014. Cahier d’identification des Libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Cahier d’identification. Biotope, Mèze : 136 pp.
Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Mèze : 480 pp.
Dijkstra, K.-D. B. 2007. Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris : 320 pp.

J. Ichter None, 2017. Source : INPN
Elle fréquente les eaux stagnantes, même saumâtres, peu polluées et riches en végétation : mares, étangs, lacs, marais temporaires, bras morts. Elle apprécie des eaux pouvant se réchauffer rapidement (ce qui assure un développement larvaire rapide), et les zones d’accumulation de débris végétaux flottants. La femelle, en tandem, viendra y pondre ses œufs.
Cette espèce peut également être trouvée loin de l'eau par exemple en forêt où on peut observer de nombreux individus.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Assez commun, le Leste brun, a été observé sur le littoral, dans les vallées de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne, dans différents marais : la Souche, Sacy, ainsi que dans la Brie...
Cette demoiselle est très discrète. Sa couleur brun clair mimétique, sa position au repos (plaquée sur un rameau, les ailes serrées le long du corps), ne facilitent pas l’observation.

C’est le seul Odonate français qui passe l'hiver à l'état adulte.
En été, l’adulte, qui vient d’émerger, fréquente les zones chaudes et ensoleillées, parfois loin des points d’eau, à la recherche de nourriture. Il hiverne ensuite, caché dans les fourrés et les boisements. Aux premiers beaux jours du printemps, Il revient près des points d’eau, pour enfin s’y reproduire. Par beau temps, les Lestes brun sortent parfois de leur hibernation, les adultes peuvent donc être observés quasiment toute l’année.

Le Leste brun semble peu menacé, à l'heure actuelle, au sein des 3 départements. Les populations sont cependant sensibles à la pollution des eaux, à l’empoissonnement...
Le fauchage hivernal des roselières, un boisement trop dense des rives ou la destruction des sous-bois proches de l’eau, lui sont aussi défavorables car ils réduisent ses sites d'hibernation.

Le Leste brun est une demoiselle, avec un corps fin, brun dessus, crème dessous. Chaque segment de l’abdomen présente sur le dos, un dessin sombre en forme de torpille.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Agrion fusca Vander Linden, 1820 | Lestes fusca (Vander Linden, 1820) |

Observations mensuelles