Gomphe à forceps (Le)

Onychogomphus forcipatus (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Odonata Famille : Gomphidae Genre : Onychogomphus
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  • Première observation
    2019

  • Dernière observation
    2023
Bischoff Solène - Cheyrezy Thomas - Daumal Thibaud - Desbois Maureen - Nino Owen - Postel Simon - Rousset Pierre - Ryckebusch Emma

Informations espèce

Taille :

Abdomen mâle : 31-40 mm ; femelle : 31-39 mm. Ailes postérieures mâle : 25-32 mm ; femelle : 27-35 mm.

Diagnose :


Chez cette libellule, le corps et la face sont jaunes et noirs. Les yeux, bleus ou verts, sont nettement séparés. Le mâle porte des appendices anaux en forme de pince au bout de l’abdomen. La lame inférieure de l’appendice se termine par une dent courbée.

Détermination :

Moyennement difficile.

Espèces proches :


Confusion possible avec Onychogomphus uncatus. Chez le mâle, l’apex de la lame supra-anale est caractéristique. Chez la femelle, la forme de la lame vulvaire permet de distinguer les deux espèces.

Période d’observation :


Les adultes sont observés de mai à septembre dans le sud, de juin à août dans le nord.

Biologie et écologie :


Cette espèce typique des cours d’eau se reproduit également dans les eaux stagnantes bien oxygénées (lacs, gravières ou bras morts). La phase larvaire dure entre 2 ans en méditerranée et 4 à 5 ans dans le nord de l’Europe. Les émergences ont généralement lieu en position horizontale au niveau de la berge ou sur des éléments qui sortent de l’eau (pierres, feuilles flottantes). Quand il fait très chaud, la larve émerge avec le corps à moitié dans l’eau.

Biogéographie :

La sous-espèce Onychogomphus f. forcipatus s’étend de l’ouest de l’Europe et à la Sibérie. La sous-espèce Onychogomphus f. unguiculatus est strictement méditerranéenne. Dans le sud de son aire de répartition elle s’observe jusqu’à 1200 m d’altitude.

D’après :
Grand, D., Boudot, J.-P & Doucet, G. 2014. Cahier d’identification des Libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Cahier d’identification. Biotope, Mèze : 136 pp.
Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Mèze : 480 pp.
Dijkstra, K.-D. B. 2007. Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris : 320 pp.

J. Ichter None, 2017. Source : INPN
Il vit principalement dans les ruisseaux, fleuves, canaux, et grands lacs (mais à surface suffisamment agitée). Il fréquente aussi les pelouses sèches (vallée de l'Aisne).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Cette espèce est surtout présente dans le département de l'Aisne (vallée de la Marne, région d'Hirson, Thiéarche)). Dans le reste de la Picardie, il a été vu de façon plus localisée, dans les vallées de l'Aisne (60) et de la Bresle (80). Période de vol: avril à début août.

L'aménagement et la pollution des cours d'eau où il se reproduit, qui altèrent la qualité et l'oxygénation de l'eau et modifient les courants. Le batillage provoqué par les bateaux pourrait être responsable de la mort de beaucoup d'individus à l'émergence.
Le Gomphe à pinces semble avoir du mal à se maintenir en Picardie, même s'il n'est plus sur la liste rouge régionale.
L'ensemble des milieux qu'il fréquente doit être conservé et géré de façon à préserver son habitat.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Aeschna hamata Charpentier, 1825 | Libellula forcipata Linnaeus, 1758 |

Observations mensuelles