Libellule déprimée (La)

Libellula depressa Linnaeus, 1758

Classe : Insecta Ordre : Odonata Famille : Libellulidae Genre : Libellula
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  • 119
    observations

  • 26
    communes

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    observateurs

  • Première observation
    1997

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Longueur de l'abdomen : 21-31 mm.

Diagnose :

Cette espèce se caractérise par son abdomen large et trapu, avec des lunules latérales jaunes sur chaque segment. Les mâles matures ont l'abdomen recouvert d'une pruinosité bleue qui peut cacher les lunules jaunes. L'abdomen des femelles est brun jaune.

Détermination :

Cette espèce est simple à reconnaître.

Période d’observation :

Les adultes sont observés d'avril à septembre.

Biologie-éthologie :

Cette espèce a une génération par an à basse altitude. En montagne, la durée du stade larvaire est plus longue et l'on observe une génération tous les 2 ans. Les larves sont aquatiques et carnivores. Elles sont capables de passer l'hiver enfouies dans la terre asséchée et peuvent se déplacer d'une mare à une autre par la terre ferme. Les adultes émergent au printemps. Ils sont aussi carnivores et ont un fort pouvoir de déplacement. L'accouplement se déroule en vol et dure moins de 30 secondes. La femelle pond ses œufs isolément à la surface de l'eau. Ils sont enrobés d'un mucus qui facilite leur adhésion à divers supports.

Biogéographique et écologie :

L'espèce est présente en Europe, en Asie centrale et en Asie mineure. C'est une espèce pionnière très commune qui colonise de nombreux types d'habitat associés à des eaux stagnantes ou faiblement courantes. On l'observe jusqu'à 2000 m d'altitude.

D'après :

Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Méze : 480 pp.

Dijkstra, K.-D. B. 2007. Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris.P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Celle libellule fréquente les eaux calmes et stagnantes de toutes tailles parfois saumâtres ou même légèrement polluées. Elle a une préférence pour les points d’eaux de petite taille, peu profonds, ensoleillés et nus comme les mares. On peut aussi la retrouver dans les prairies ou les roselières qui lui servent de zone refuge en cas de mauvaises conditions météorologiques, ainsi que de territoire de chasse.
C’est une pionnière, qui colonise des plans d’eau récemment crées ou s’asséchant temporairement. L'espèce disparaît rapidement avec la colonisation végétale.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
La Libellule déprimée est la plus commune des trois Libellula picardes. Elle est présente partout.
Les adultes sont facilement repérables ; ils se posent souvent sur une tige ou une branche même loin de l’eau.

L'adulte est visible d'avril à août, avec un pic en mai et juin.

La libellule déprimée ne semble pas menacée actuellement en Picardie.
Vous pouvez créer une mare pour lui offrir le gîte et le couvert. A proximité, laissez des zones de végétation herbacée non entretenue. Évitez les produits toxiques afin de ne pas nuire à la qualité de l'eau...

La libellule déprimée se reconnaît immédiatement grâce à la forme large et aplatie (déprimée) de son abdomen et aux grandes taches noires typiques situées à la base des ailes. Le mâle est bleu, la femelle jaune-orangée.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Platetrum depressum (Linnaeus, 1758)

Observations mensuelles