Crocothémis écarlate (Le)

Crocothemis erythraea (Brullé, 1832)

Classe : Insecta Ordre : Odonata Famille : Libellulidae Genre : Crocothemis
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  • 74
    observations

  • 25
    communes

  • 43
    observateurs

  • Première observation
    1991

  • Dernière observation
    2024
Bador Hélène - Barbier Simon - Barbier Simon (professionnel Picnat) - Bardet Olivier - Belhamiti Bastien - Beuvart Noëlie - Bischoff Solène - Bouchinet Frédéric - Bourreau Laora - Bray Thomas - Bur Sébastien - Cheyrezy Thomas - Colombel Léa - Daumal Thibaud - Deliry Cyrille - Derenne Claire - Feinte Nelly - Gruau Kevin - Hercent Jean Luc - Hercent Jean-luc - Joachim Sandrine - Joachim Sandrine - Lebrun Jeremy - Lebrun Jérémy - Maillier Sébastien - Maillier Sébastien (picnat) - Marque Jean-bernard - Mathot Célia - Mathot William - Noel Jean-adrien - Ozdoba Sylwia - Pencoat Jones Albane - Picard Bruno - Pineau Adrien - Piolain Julien - Postel Simon - Rebours Jean-silouane - Richard Philippe - Rousset Pierre - Ryckebusch Emma - Solon Elodie - Terrasse Gilbert - Top Damien

Informations espèce

Taille :

Abdomen mâle : 37-42 mm ; femelle : 37-43 mm. Ailes postérieures mâle : 36-41 mm ; femelle : 39-44 mm.

Diagnose :

Libellule de taille moyenne de couleur jaune à jaune-brun puis rouge écarlate. L’abdomen est large et aplati.

Détermination :

Facile.

Période d’observation :

Les adultes sont observés d’avril à novembre dans le sud et de mai à octobre dans le nord.

Biologie et écologie :

Cette espèce occupe une vaste gamme d’habitats d’eaux stagnantes et faiblement courantes. Elle tolère les eaux saumâtres et fortement eutrophisées. Selon le climat, la larve se développe entre 9 semaines et un an. L’espèce peut ainsi produire de une à quatre génération par an. Très mobile, elle colonise rapidement de nouveaux habitats.

Biogéographie :

Espèce très commune sur le continent africain et au nord-est de l’Inde, elle s’est rapidement étendue vers le nord de l’Europe depuis les années 1980. En France, elle est présente sur l’ensemble du territoire et jusqu’à 1300 m. d’altitude en Corse.

D’après :
Grand, D., Boudot, J.-P & Doucet, G. 2014. Cahier d’identification des Libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Cahier d’identification. Biotope, Mèze : 136 pp.
Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Mèze : 480 pp.
Dijkstra, K.-D. B. 2007. Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris : 320 pp.
J. Ichter None, 2018. Source : INPN
C’est une espèce qui aime la chaleur. Elle apprécie les plans d’eau où l’eau se réchauffe vite en été : Toute pièce d’eau stagnante bien ensoleillée, peu profonde, riche en végétation immergée et plus ou moins entourée d'arbres lui convient. Elle tolère les eaux saumâtres ou même fortement eutrophisées.
Très mobile, c’est une espèce pionnière qui colonise rapidement de nouveaux habitats.
La femelle, comme les autres libellules de la même famille, pond ses œufs en surface de l’eau.
Les larves passent l’hiver dans l’eau avant d’émerger.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Assez commune, cette libellule se rencontre partout dans les vallées alluviales de la Somme, de l’Oise, de l’Aisne, dans la Plaine Maritime, dans le Pays de Bray, le Laonnois, le Sud de l’Aisne et de l’Oise… Elle est bien sûr absente des plateaux et des zones où les plans d’eau sont peu nombreux.
D’origine africaine, elle a récemment colonisé l’Europe. Les premières observations en Picardie remontent à 1982.
Très rapide en vol, les mâles s’observent plus facilement lorsque, posés sur un perchoir en plein soleil, ils surveillent leur territoire.

C’est un Odonate de l’été. La Libellule écarlate vole de mai à septembre avec un pic en juin juillet.

La libellule écarlate n’est pas menacée en Picardie. Espèce colonisatrice, ses populations augmentent à la faveur du réchauffement climatique.

De taille moyenne, Le mâle de Crocothemis erthraea est très facile à identifier : tout son corps est rouge vif. Les immatures et les femelles sont plus discrets : leur corps est plutôt jaune, avec une bande claire très visible entre les ailes.
Chez tous les individus, les ailes sont hyalines avec une tache jaune-orangée à la base des postérieures et l’abdomen est large et aplati.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Libellula erythraea Brullé, 1832 | Libellula ferruginea Vander Linden, 1825

Observations mensuelles