Cordulie à taches jaunes (La)

Somatochlora flavomaculata (Vander Linden, 1825)

Classe : Insecta Ordre : Odonata Famille : Corduliidae Genre : Somatochlora
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  • 4
    observations

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    communes

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    observateurs

  • Première observation
    2014

  • Dernière observation
    2023
Cheyrezy Thomas - Pencoat Jones Albane

Informations espèce

Taille :

Abdomen mâle : 34-38 mm ; femelle : 34-43 mm.

Diagnose :

Libellule verte métallique dont les yeux se touchent en un seul point. Les bords de l’abdomen sont jaunes depuis la base jusqu’au segment 8. Les côtés du thorax ont deux lignes jaunes caractéristiques mais parfois peu visibles chez les individus âgés. Les pièces anales des mâles sont longues et parallèles.

Espèces proches :

Confusion possible avec Cordulia aenea et les autres espèces du genre Somatochlora.

Détermination :


Moyennement difficile.

Période d’observation :

Les adultes sont observés de mai à septembre.

Biologie et écologie :

Cette espèce est présente dans les eaux stagnantes (étangs, lacs, bras morts, tourbières) de préférence riches en végétation. Pour se reproduire, elle affectionne les fonds vaseux et les zones en voie d'atterrissement. La phase larvaire dure de 2 à 3 ans.

Biogéographie:

Somatochlora flavomaculata se retrouve de l’Europe de l’ouest à la Sibérie. En France, elle est repartie sur une grande partie du territoire jusqu’à 1300 m à l’exception du littoral nord-ouest et du pourtour méditerranéen.

D'après :
Grand, D., Boudot, J.-P & Doucet, G. 2014. Cahier d’identification des Libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Cahier d’identification. Biotope, Mèze : 136 pp.
Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Mèze : 480 pp.
Dijkstra, K.-D. B. 2007. Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris : 320 pp.

J. Ichter None, 2017. Source : INPN
L'espèce fréquente les eaux stagnantes des marais, des prairies inondées, des tourbières partiellement boisées, des étangs bordés de roselières…
Les larves vivent dans les zones vaseuses, de faible profondeur, au pied des hélophytes (joncs, carex, roseaux,…) qui leur serviront de support pour l’émergence.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
La Cordulie à taches jaunes est assez rare en Picardie, elle fréquente toute la région mais de manière localisée :
- l'Aisne (vallées de l'Ardon et de la Souche, forêt de Vauclair,...),
- la Somme (littoral et vallées de la Somme, de l'Avre et de l'Ancre…),
- l’Oise (marais tourbeux, forêt de Compiègne et vallées de l'Ourcq)
C’est une espèce assez discrète. Les mâles s’observent souvent loin de l’eau, en chasse le long des lisières, des chemins forestiers, dans les clairières... Les femelles s’observent rarement.

Les adultes s’observent de mai à août, avec un pic en juin et juillet.

Elle est considérée comme vulnérable (VU), menacée par la disparition de l’habitat dont elle dépend pour se reproduire : l’assèchement des zones humides par drainage, curage, l’altération de la qualité des eaux par diverses pollutions (liées à l'urbanisation, l'agriculture…) lui sont très défavorables.
Il est nécessaire de veiller à conserver des zones humides semi-ouvertes en assurant une gestion mesurée de celles-ci, pour éviter qu'elles ne se referment, tout en conservant des parties buissonnantes.

La Cordulie à taches jaunes est une libellule qui se reconnaît facilement. Elle présente un corps vert sombre, métallique, avec des taches jaunes sur le côté du thorax et de l'abdomen.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Libellula flavomaculata Vander Linden, 1825 |

Observations mensuelles