Aeschne bleue (L')

Aeshna cyanea (O.F. Müller, 1764)

Classe : Insecta Ordre : Odonata Famille : Aeshnidae Genre : Aeshna
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  • 111
    observations

  • 22
    communes

  • 40
    observateurs

  • Première observation
    1998

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :   

Longueur de l'abdomen : 51-61 mm.

Diagnose :

C'est une grande libellule au corps sombre, orné de marques vert pomme, et bleues ciel sur l’abdomen des mâles.

Détermination :

L'espèce est simple à reconnaître.

Espèces proches :

L'espèce peut être parfois confondue avec le Gomphe serpentin mais celle-ci possède dorsalement sur l’abdomen une seule rangée de tâches (triangulaires) contre deux rangées de tâches (lobées) chez l’Aeschne bleue.

Période d’observation :

Les adultes sont observés de juillet à novembre.

Biologie-éthologie :

Cette espèce a une génération par an, et serait parfois bivoltine. Les adultes s’observent surtout en individus isolés, les mâles patrouillant et recherchant les femelles à proximité des pièces d’eau. La présence de plus d’un mâle sur un site entraine des affrontements. Les femelles pondent dans la végétation en décomposition qui borde les rives ou qui flotte sur l’eau.

Biogéographie et écologie :

L'espèce est présente de l’ouest de l’Europe et du Maghreb à l’ouest de la Sibérie. Très ubiquiste et opportuniste, cette espèce fréquente tous types d’eaux stagnantes, des plaines aux montagnes (jusqu’à 2200 m), même les eaux très acides ou très polluées. Elle s’observe également dans les eaux des rivières lentes et celles des ruisseaux et torrents méditerranéens.

D'après : Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006. Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Méze. 480 pp.
Dijkstra, K.-D. B. 2007. Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris. 320 pp.

X. Houard OPie, 2017. Source : INPN
C’est une espèce peu sélective pour ses sites de reproduction. Elle fréquente toutes les eaux stagnantes, des tourbières à sphaignes très acides jusqu'aux mares forestière ou d'agrément et parfois même certaines dépourvues de végétation. Même des eaux très polluées, en zone urbaine lui conviennent (bassins).
Les femelles pondent dans la végétation en décomposition (flottante ou en bord de rive).
Les larves se développent dans l’eau pendant un à deux ans.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce commune, c’est l’aeschne la plus observée en Picardie :
Elle s’observe en Plaine Maritime, dans la vallée de la Somme, de l’Avre, dans la Moyenne Vallée de l’Oise, Dans le Pays de Bray, le PNR Oise-Pays de France, le Valois, le Laonnois, la Brie… Elle est absente des plateaux picards calcaires, où les zones humides sont rares : Santerre, Vimeu, Ponthieu, Beauvaisis….
Près de l’eau, on peut voir facilement les mâles, patrouiller à la recherche des femelles. Territoriaux, ils n’hésitent pas à affronter tout autre mâle qui passe à proximité. On peut les observer aussi loin de l’eau. L’Aeshne bleue vole à faible hauteur, dans l’ombre du sous-bois ou en lisière. Elle chasse ainsi parfois très tard jusqu’au crépuscule.
Curieuse, elle peut plonger vers l’observateur pour une inspection.
Comme les autres aeshnes, elle se pose en position verticale.

L’Aeshne bleue vole de Juin jusque tard en saison (mi-novembre), avec un pic en août et septembre.

L’Aeshne bleue ne semble pas menacée en Picardie, mais comme beaucoup de Libellules, elle est sensible à la disparition des points d’eau (sécheresse, prélèvements excessifs dans les nappes…).

L’Aeshne bleue est assez simple à reconnaître : C’est une grande libellule au corps sombre avec des taches vertes sur le thorax et l’abdomen. Seul, le mâle présente, à l’extrémité de l’abdomen, des taches bleu-ciel fusionnées (S9-S10) formant deux bandes azurées caractéristiques. Au total, elle est plus verte que bleue.
Elle peut se confondre avec l’Aeshne printanière (Brachytron pratense) mais celle-ci est plus petite avec un abdomen cylindrique (celui de l’Aeshne bleue est étranglé à la base) de plus, sa période de vol est très précoce.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Aeschna bicellulata Görtler, 1948 | Aeschna cyanea (O.F. Müller, 1764) | Aeschna cyanea bicellulata Görtler, 1948 | Aeschna maculatissima Latreille, 1805 | Aeshna bicellulata Görtler, 1948 | Libellula cyanea O.F. Müller, 1764

Observations mensuelles