Courtilière commune

Gryllotalpa gryllotalpa (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Orthoptera Famille : Gryllotalpidae Sous-Famille : Gryllotalpinae Genre : Gryllotalpa
Chargement...

  • 7
    observations

  • 5
    communes

  • 8
    observateurs

  • Première observation
    2014

  • Dernière observation
    2023
Bischoff Solène - Cousin F - Daumal Thibaud - Malignat Pascal - Malignat Rémi - Picavet Francoise - Ryckebusch Emma - Top Damien

Informations espèce

Taille/poids :

Corps : 35-45 mm chez le mâle ; 40-50 mm chez la femelle . Ailes postérieures : 28-39 mm chez le mâle ; 27-39 mm chez la femelle.

Diagnose :

Les Courtilières ont une allure caractéristique avec les pattes postérieures de type fouisseur qui leur permettent de creuser des terriers et des galeries dans le sol. Chez cette espèce, le dessus du corps est brun obscur.

Détermination :

L'espèce est simple à reconnaître. Un examen précis est nécessaire dans les départements du domaine méditerranéen et du sud-ouest de la France.

Espèces proches :

L'espèce peut être confondue dans le sud de la France principalement avec la Courtilière des vignes. Chez cette dernière la taille des ailes est généralement plus longues notamment chez les femelles et de dessus du corps est plus clair.

Période d’observation :

L'espèce est active du printemps à l'automne.

Biologie-éthologie :

Le cycle biologique se déroule sur deux ou trois ans. Les femelles pondent leurs œufs dans une galerie profonde. Elle a un comportement maternel envers les œufs et les jeunes larves. Les larves et les adultes sont omnivores. Ils se nourrissent de diverses larves d'insectes et attaquent les racines et tubercules de diverses plantes. Comme chez les grillons les mâles stridulent au moment de la reproduction.

Biogéographique et écologie :

Dans l'état actuel des connaissances, l'espèce est présente en Europe. Elle préfère les sols humides et meuble comme les bords d'étangs ou les marais. Elle peut aussi facilement s'acclimater dans les jardins des particuliers. On la rencontre jusqu'à 1 150 m d'altitude.

D'après :

Bellmann, H. & Luquet, G. 2009. Guide des sauterelles, grillons et criquets d'Europe occidentale. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, 384 pp.

Sardet, E., Roesti, C. & Braud, Y. 2015. Cahier d'identification des Orthoptères de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope, Biotope, Mèze, 304 pp.P. Dupont UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Elle affectionne les terrains meubles, légers et frais, les milieux humides avec une végétation basse, s’accommodant également des sous-sol glaiseux. Elle fréquente les bords d’étangs, les marais, les prairies fraîches de fond de vallée, mais aussi les jardins ("courtils" en vieux français) d'où son nom.
C'est une espèce qui vit essentiellement sous terre. On peut la rencontrer dans des endroit inattendus tels que des tas de fumiers.
Adultes et larves, tout en creusant des galeries, se nourrissent de vers de terre, de divers invertébrés, mais également de racines, de tubercules…

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Assez rare en Picardie, La Courtilière est présente de façon localisée et fragmentée dans les 3 départements. On la rencontre essentiellement le long de la vallée de la Somme, de la vallée de l’Oise, et également dans l’Aisne : à l’est de Laon, au sud de Soissons….
Nocturne, vivant dans des galeries souterraines, la « taupe-grillon » est discrète, ce qui rend son observation très aléatoire.

L’adulte peut se rencontrer toute l’année, mais il est surtout visible en surface lors de la période de reproduction de la mi-avril à la mi-juin. C’est à cette période que le mâle fait entendre sa stridulation à l’entrée des galeries.
Après accouplement, les œufs sont pondus sous terre. Fait remarquable chez les insectes, la femelle a un comportement maternel envers les œufs et les jeunes larves. Une fois devenues autonomes, ces larves creusent leurs propres galeries et vivent sous terre.. Elles se développent en 2 à 3 ans, puis se reproduisent à leur tour. Elles peuvent vivre plusieurs années.

Elle est jugée vulnérable "VU" sur la liste rouge des espèces menacées de Picardie car les milieux humides se dégradent.

Ce très grand insecte (50mm) ne peut être confondu avec aucun autre Orthoptère : il est caractérisé par des pattes avant adaptées au creusement : très larges et munies de fortes griffes.
Sa stridulation est aussi remarquable : un long bourdonnement doux mais assez strident, émis le soir, à l’entrée des galeries.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Gryllotalpa gryllus (Linnaeus, 1758) | Gryllotalpa vulgaris Latreille, 1804 | Gryllus gryllotalpa Linnaeus, 1758

Observations mensuelles