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  • 31
    observations

  • 6
    communes

  • 3
    observateurs

  • Première observation
    1985

  • Dernière observation
    2023

Informations espèce

Taille/poids :

Sa taille est comprise entre 8 et 15 cm, rarement au-delà de 18 cm (même si des individus de 40 cm pour un poids de 630 g ont été observés).

Diagnose :

La perche-soleil se caractérise par un corps élevé très aplati latéralement, deux nageoires dorsales unies, d’une coloration de fond brun-jaune avec nombreuses taches bleutées et orangées irisées, ainsi qu’une tache noire bordée d'un point rouge sur l'opercule (pas toujours présente).

Détermination et espèces proches:

L’identification de l’espèce est simple car elle a peu de chance d’être confondue avec d’autres espèces. Néanmoins, une confusion reste possible avec le crapet de roche Ambloplites rupestris (Rafinesque, 1817), mais elle se distingue de ce dernier par ses taches bleutées sur le corps (vs. coloration brune), et par la présence de 3 épines sur la nageoire anale (vs. 6).

Période d’observation :

La perche-soleil est observable toute l’année.

Biologie-éthologie :

La durée de vie est de 8 à 10 ans. La maturité sexuelle est atteinte vers 2 ans. Le frai a lieu de mai à août, en eau peu profonde à température comprise entre 13 et 28°C et à végétation aquatique submergée. Le mâle est plus coloré et très agressif. La femelle pond entre 1500 et 3000 œufs. Dès la ponte effectuée, elle quitte le nid et plusieurs femelles peuvent frayer dans le même nid pour atteindre 8000 à 11000 œufs par acte de ponte. Les œufs mesurent 1 mm de diamètre et sont de couleur ambre pâle. Le mâle garde le nid, même après éclosion des alevins. Au cours d'une même saison, le mâle peut se reproduire plusieurs fois dans le même nid avec la même femelle ou des femelles différentes. C'est un poisson vorace et omnivore qui se nourrit d’insectes aquatiques, fourmis, têtards, petits crustacés, œufs de poissons, alevins, et jeunes poissons.

Biogéographie et écologie :

Originaire d’Amérique du Nord, cette espèce a été introduite  partout en France et en Europe. On la trouve dans la végétation aquatiques des lacs et étangs, mais également en rivière en milieu lentique. Elle est également tolérante à la salinité des estuaires. La perche-soleil est classée comme espèce susceptible de causer des déséquilibres biologiques (art. R432-5 du Code de l’Environnement).

Interactions avec les activités humaines :

Cette espèce a essentiellement un intérêt commercial via l’aquariophylie. Elle a également un intérêt pour la pêche sportive. Dans son aire d’origine, elle permet des pêcheries vivrières.
G. Denys UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2017. Source : INPN
Il fréquente les eaux peu profondes, calmes et envahies par la végétation (lacs, étangs, gravières).
Il est originaire du Nord-Est de l’Amérique du Nord.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Il a été importé en France en 1877 pour la pêche de loisir et pour son aspect décoratif en aquariophilie, puis a été introduit dans le milieu naturel de façon volontaire et suite à des échappés d’élevage.

Cette espèce s’est globalement répandue dans tous les principaux cours d’eau et plans d’eau de Picardie, depuis son premier signalement en 1985 dans la Nonette au niveau de Chantilly.

Prédation excessive sur le zooplancton, sur les œufs et les alevins d’autres poissons et d’amphibiens.
Compétition avec les autres espèces de poissons.
Des essais de piégeage (nasse ou verveux) sont réalisés dans la région. Il faut cesser de l'introduire dans la nature ou de l'utiliser comme appât.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Eupomotis gibbosus (Linnaeus, 1758) | Labrus anutus Mitchill, 1817 | Morone maculata Mitchill, 1814 | Perca gibbosa Linnaeus, 1758 | Pomotis catesbei Valenciennes in Cuvier & Valenciennes, 1831 | Pomotis gibbosus Valenciennes in Cuvier & Valenciennes, 1831 | Pomotis holbroockii Valenciennes in Cuvier & Valenciennes, 1831 | Pomotis ravenelii Valenciennes in Cuvier & Valenciennes, 1831 | Pomotis vulgaris Cuvier, 1829 | Sparus aureus Walbaum [ex Schöpf], 1792 | Sparus mocasinus Rafinesque, 1814

Observations mensuelles