Orvet fragile (L')

Anguis fragilis Linnaeus, 1758

Ordre : Squamata Famille : Anguidae Genre : Anguis
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    observateurs

  • Première observation
    1986

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Ce lézard dépasse rarement les 50 centimètres de longueur totale.

Diagnose :

Lézard au corps allongé, serpentiforme ; queue assez longue mais tronquée à son extrémité ; pas de membre ; tête petite, non distincte du cou. Le corps est recouvert d’écailles lisses et luisantes de tailles équivalentes sur tout le corps (pas de plaques ventrales comme chez les serpents). La coloration globale est grisâtre ou plus souvent marron clair à marron cuivré. Les mâles adultes sont en général unis tandis que les juvéniles et les femelles présentent une ligne vertébrale et des flancs noirâtres. Parfois, présence de quelques taches bleu ciel éparses chez les mâles.

Détermination :

L’identification de cette espèce sur photographie est facile.

Espèces proches :

L’orvet fragile est souvent pris pour un serpent. Il s’en distingue pourtant très facilement par la présence de paupières mobiles. En d’autres termes, il peut fermer les yeux, ce qui n’est le cas d’aucun serpent.

Période d’observation :

L’Orvet fragile peut être observé de février-mars à octobre ; il est diurne, et plutôt actif le matin ou en fin de journée.

Biologie-éthologie :

La reproduction débute au moi d’avril et se poursuit jusqu’au mois de juin. La femelle met bas vers août-septembre jusqu’à près d’une trentaine (huit en moyenne) de jeunes déjà formés, qui se libèrent immédiatement de la membrane de l’œuf une fois ce dernier expulsé (viviparité). Cette espèce se nourrit au sol de divers petits invertébrés ; c’est en particulier un grand consommateur de vers de terre et de limaces.

Biogéographie et écologie :

L’orvet fragile est largement répandu en Europe de l’ouest, sauf dans les contrées les plus septentrionales et dans le sud de la Péninsule ibérique. Il est terrestre semi-fouisseur et se rencontre dans une grande variété de milieux naturels boisés ou non et anthropiques (paysages bocagers, jardins), avec une prédilection pour les micro-habitats présentant un couvert végétal dense dans lequel il peut facilement se dissimuler. Cette espèce hiverne, parfois en groupe, dans le sol dans des galeries ou à l’abri sous des objets jonchant le sol.

Pour aller plus loin :
Vacher, J.-P. & Geniez, M. 2009. Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope. Biotope, Mèze. 544 pp.

J.-C. de Massary UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Il fréquente des milieux plutôt humides avec une végétation assez dense (bois, prairies, bord de chemins). On peut l'apercevoir sur les talus, bord de chemin ou bien sous divers abris sur le sol (pierres, bois morts, feuilles mortes, déchets, plaques).

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce commune présente sur l'ensemble de la Picardie. Son aptitude à se dissimuler dans son environnement peut expliquer l'absence de connaissance à son sujet sur certaines parties du territoire.

Détectée principalement de mars à septembre lorsque les températures sont douces. Elle hiberne le reste de l'année.

Espèce protégée qui a un a statut de conservation en préoccupation mineure (LC) en France et en Picardie. Les principales menaces qui pèsent sur ces populations sont les collisions routières ainsi que le passage d'engin d'entretien des sols (tondeuse, débroussailleurs,...). Pour favoriser sa présence au jardin, il est donc conseillé de laisser des zones non tondues.

Lézard sans pattes avec un corps couvert d'écailles brune-grise et ressemblant à un petit serpent. La tête qui est dans le prolongement du corps est le critère principal permettant de les différencier des serpents qui ont une tête plus large avec un cou bien marqué. L'orvet à la particularité de pouvoir fermer ses paupières contrairement aux serpents qui en n'ont pas.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Anguis eryx Linnaeus, 1758 | Anguis fragilis fragilis Linnaeus, 1758 | Anguis gamma Roubieu, 1825 | Anguis orvet Lacepède, 1789 | Anguis vittatus Gravenhorst, 1832 | Dorfia punctata Gray, 1839

Observations mensuelles