Lézard des murailles (Le)

Podarcis muralis (Laurenti, 1768)

Ordre : Squamata Famille : Lacertidae Genre : Podarcis
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  • 287
    observations

  • 39
    communes

  • 108
    observateurs

  • Première observation
    1980

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Les adultes mesurent en général moins d’une vingtaine de centimètres de longueur totale pour un poids maximum n’excédant pas 9 grammes.

Diagnose :

Petit lézard avec une longue queue fine ; tête peu distincte du cou ; présence de quatre membres bien visibles munis de griffes aux doigts et orteils. La peau est constituée sur le dos d’écailles finement perlées à peine visibles à l’œil nu. La coloration globale est marron plus ou moins prononcé à gris, avec chez le mâle des marbrures sombres sur les flancs et souvent également sur le dos. Chez les femelles, les marbrures sont moins marquées et laissent place à des lignes claires plus ou moins bien dessinées. Le ventre est toujours blanchâtre chez les femelles et très souvent chez les mâles. Certains mâles présentent toutefois une coloration ventrale différente, allant du jaune au rouge brique en passant par l’orange.

Détermination :

La détermination sur photographie est toujours possible, mais reste délicate pour le non spécialiste. La prise en compte de plusieurs critères peut s’avérer nécessaire.

Espèces proches :

Cette espèce peut être confondue avec les trois espèces de lézards des Pyrénées, toutes rares et localisées, ou plus souvent avec le Lézard vivipare et le Lézard catalan, toutes deux beaucoup plus communes et répandues. Mais c’est avec le Lézard catalan que le risque de confusion est le plus élevé. La présence d’une tache noire au niveau de l’épaule caractérise en général le Lézard des murailles.

Période d’observation :

Cette espèce est diurne et active de février-mars à octobre-novembre.

Biologie-éthologie :

La période de reproduction débute au mois d’avril pour cette espèce ovipare ; une femelle pond entre 2 et 9 œufs selon sa taille, jusqu’à deux à trois fois par ans dans les régions les plus méridionales. Le Lézard des murailles consomme essentiellement de petits arthropodes (insectes, araignées, mille-pattes), les jeunes sont très friands des petites araignées.

Biogéographie et écologie :

Espèce méridionale étendue, répartie depuis le nord de l’Espagne, la France est ses pays limitrophes à l’est, faiblement au nord, puis profondément jusque dans les Balkans au sud, en passant par l’Italie. Très ubiquiste et commensale de l’homme, cette espèce se rencontre dans une multitude de milieux naturels ou anthropiques depuis le niveau de la mer jusque 2500 m d’altitude, avec cependant une préférence pour les substrats solides des milieux rocailleux et ensoleillées. En période de froid, elle trouve refuge dans toute sorte d’anfractuosités, des trous de vieux murs…

Pour aller plus loin :
Vacher, J.-P. & Geniez, M. 2009. Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope. Biotope, Mèze. 544 pp.

J.-C. de Massary UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce assez commune en Picardie avec une occupation éparse sur l'ensemble du territoire picard. Certains secteurs sont probablement sous-prospectées, ce qui expliquerait certaines lacunes de connaissance dans la Somme. L'absence de ligne de chemins de fer dans le Nord de l'Aisne pourrait aussi expliquer le manque de données sur cette espèce.

Détectable principalement de mars à octobre. Il est possible de l'observer en hiver lors d'un redoux car cette espèce est capable de cesser ponctuellement son hibernation pour profiter de belles journées ensoleillées.

Espèce protégée qui a un a statut de conservation en préoccupation mineure (LC) en France et en Picardie. L'espèce possède une bonne dynamique de dispersion grâce à l'utilisation des voies ferrées pour progresser. La principale menace qui pèse sur cette espèce est la prédation des chats domestiques ainsi que la fragmentation des habitats.

Certaines mesures peuvent être mises en place pour favoriser l'espèce notamment la création de murs en pierres sèches ou encore de la limitation de l'utilisation de produits chimiques le long des voies ferrées.



Espèce d'une vingtaine de centimètres de couleur variable. La confusion est fréquente avec le Lézard vivipare. Le lézard des murailles est plus svelte, avec une queue 2 fois plus longue que le corps (attention, s'il ne l'a pas déjà perdue) contre 1,5 fois pour le lézard vivipare ; les doigts sont plus longs chez le Lézard des murailles et les écailles de la queue sont rectangulaires alors qu'elles ont le bord postérieur en pointe chez le lézard vivipare (critère difficile à observer). La femelle a deux bandes brunes plutôt unies sur les flancs, tandis que les mâles ont plutôt des motifs en damier, avec une face ventrale rouge et de petites tâches bleues en bas des flancs en période de reproduction. Les juvéniles sont plus colorés que ceux des autres espèces et prennent vite les motifs des adultes.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Lacerta brongniardii Daudin, 1802 | Lacerta incerta Terentjev, 1923 | Lacerta lateralis Merrem, 1820 | Lacerta maculata Daudin, 1802 | Lacerta merremia Risso, 1827 | Lacerta muralis (Laurenti, 1768) | Lacerta muralis occidentalis Knoepffler & Sochurek in Sochurek, 1956 | Lacerta muralis var. oyensis Blanchard, 1891 | Podarcis muralis brongniardii (Daudin, 1802) | Podarcis muralis merremia (Risso, 1827) | Podarcis muralis muralis (Laurenti, 1768) | Podarcis muralis occidentalis Knoepffler & Sochurek in Sochurek, 1956 | Podarcis muralis oyensis (Blanchard, 1891) | Seps muralis Laurenti, 1768

Observations mensuelles