Couleuvre helvétique

Natrix helvetica (Lacepède, 1789)

Ordre : Squamata Famille : Natricidae Genre : Natrix
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  • 84
    observations

  • 25
    communes

  • 52
    observateurs

  • Première observation
    1972

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

La couleuvre à collier est un serpent de taille moyenne, les adultes atteignant en général un peu moins du mètre. Toutefois, les femelles, qui tendent à être plus grande que les mâles, peuvent atteindre exceptionnellement  une longueur totale de 140 cm.

Diagnose :

Serpent svelte, queue longue et effilée, tête peu distincte du cou. La coloration dorsale est vert-olive, grise ou brun clair, parfois uniforme, mais souvent avec une série de barres sombres sur les flancs, voire la présence de taches dorsales également. Elle présente typiquement un collier clair, blanc, jaune, parfois orangé. Ce collier est très marqué chez les jeunes individus et tend à s’estomper, voire disparaître, chez certaines vielles femelles en particulier. Le ventre est de couleur claire vers l’avant et sombre vert l’arrière ; entre les deux, on observe un système de taches claires et sombres en alternance plus ou moins régulier. La pupille est ronde et l’iris de couleur gris-blanc, orangé, parfois rouge. La tête est recouverte par de grandes écailles (=plaques), et les écailles dorsales sont nettement carénées.

Détermination :

Cette espèce est facile à identifier sur photographie.

Espèces proches :

Les individus présentant un collier marqué (du stade juvénile à celui de jeune adulte) peuvent être confondus avec les jeunes de deux autres espèces de couleuvre, la Couleuvre verte-et-jaune et la Couleuvre d’Esculape. Toutefois, la Couleuvre à collier se distingue aisément de ces deux espèces, car c’est la seule à avoir des écailles dorsales carénées.

Période d’observation :

Cette espèce est fondamentalement diurne, mais il n’est pas rare qu’elle s’active de nuit, notamment en période de reproduction des anoures, une nourriture de choix pour ce serpent.

Biologie-éthologie :

On peut observer ce serpent très commun une bonne partie de l’année, du mois de mars à octobre. Il  est ovipare ; les pontes sont annuelles et se déroule vers le mois de juillet. Une femelle peut pondre entre 5 et 70 œufs selon sa taille, qui éclosent après 4 et 8 semaines d’incubation. La Couleuvre à collier se nourrit de petits vertébrés, principalement d’amphibiens anoures, qu’elle chasse aussi bien à terre que dans l’eau.

Biogéographie et écologie :

C’est une espèce très répandue à travers l’Europe ; elle est aussi présente dans le nord-ouest de l’Afrique et dans une partie de l’Asie (Chine, Mongolie). Elle occupe une grande variété d’habitats souvent en lien avec la proximité de milieux humides, roselières, bords d’étangs… mais peut s’aventurer loin de l’eau en forêt ou plus rarement dans des endroits secs et broussailleux. Elle peut aussi s’accommoder de milieux plus artificiels, bord de voies ferrées, jardins et même certaines zones de cultures.
 
Pour aller plus loin :
Vacher, J.-P. & Geniez, M. 2009. Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope. Biotope, Mèze. 544 pp.
J.-C. de Massary UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Elle fréquente surtout les milieux humides comme les roselières, les tourbières, les bords d'étangs ou de ruisseaux. Elle s'en éloigne pour pondre ou hiverner, on peut alors la croiser sur les coteaux, en lisière de forêt ou dans les jardins. Si de rares observations ont été faites en zone de culture, la présence de milieux de bordures (lisières, talus, berges) est nécessaire à son existence. La ponte a lieu dans des tas de végétaux en décomposition (tas de compost, fumier), ou des anfractuosités.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce assez commune et présente dans les 3 départements picards. Elle est observée principalement le long des vallées humides, comme la vallée de la Somme, de l'Aisne et de l'Oise. Dans la Somme, elle est nettement moins présente sur les plateaux du Vimeu et du Ponthieu et de façon plus générale sur l'ensemble des plateaux agricoles.

Détectée principalement de mars à octobre lorsque les températures sont douces. Comme les vipères, elle passe l'hiver dans un gîte préservé du gel (hibernaculum).

Espèce protégée qui a un a statut de conservation en préoccupation mineure (LC) en France et en Picardie. Comme la plupart des reptiles, elle est impactée par la fragmentation de son habitat.

C'est une couleuvre assez grande (70cm à 1m40 à l'âge adulte). Sa couleur dorsale est vert-olive ou marron clair, avec souvent des barres noires sur les flancs et parfois des marques noires sur le dos. Un motif en forme de collier est visible, formé par une tache noire et une tache clair sur les côtés du cou et se rejoignant sur la nuque. Les individus avec un collier jaune peuvent être confondus avec des juvéniles de Couleuvre d'Esculape et de Couleuvre verte et jaune. Chez ces deux espèces, les écailles dorsales ne sont pas carénées et la forme du collier est différente.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Coluber helveticus Lacepède, 1789 | Coluber natrix Linnaeus, 1758 | Coluber torquatus Lacepède, 1789 | Natrix natrix auct. non (Linnaeus, 1758) | Tropidonotus oppelii Boie, 1827 | Tropidonotus sparsus Schreiber, 1875

Observations mensuelles