Elle semble se trouver uniquement sur substrat calcaire, dans les bois clairs et en lisière, là où s’observe sa plante hôte.
L'espèce vit exclusivement sur le chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum).


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.

Cette espèce est très rare en Picardie. Connue historiquement de deux stations dans la Somme, elle a été retrouvée récemment dans l'Oise en 2018. En France, elle est localisée dans les forêts froides, plutôt sous influence continentale.

Comme pour sa cousine, Elasmostethus interstinctus, elle peut sans doute s'observer durant toute l'année. Sa recherche est certainement plus aisée à l'époque de la fructification du Chèvrefeuille des haies quand les larves s’y développent.

Actuellement, on peut considérer que l'espèce est rare en Picardie et certainement très localisée. Des recherches spécifiques seraient à mener afin de mieux connaître sa répartition.
Le maintien de sa plante hôte dans les bois et une gestion adaptée des lisières forestières lui seront bénéfiques.


8 à 10,5 mm
Cette espèce peut être confondue avec la Punaise de l'aubépine (Acanthosoma haemorrhoidale) mais cette dernière est plus grande (> 14mm) et a les angles du pronotum plus anguleux.
Les risques de confusion sont surtout avec sa cousine Elasmostethus interstinctus. Il faut regarder les plaques génitales pour les différencier avec certitude.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.

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