Rainette verte (La)

Hyla arborea (Linnaeus, 1758)

Classe : Amphibia Ordre : Anura Famille : Hylidae Sous-Famille : Hylinae Genre : Hyla
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  • 13
    observations

  • 5
    communes

  • 10
    observateurs

  • Première observation
    1987

  • Dernière observation
    2023
Adam Antoine - Anonyme - Bischoff Solène - Das Gracas Emmanuel - Daumal Thibaud - Guérin Sonia - Inconnu Inconnu - Louvet Cédric - Ryckebusch Emma - Serenas (znieff90)

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Elle se reproduit dans des eaux stagnantes d'étendue faible à moyenne et d'une profondeur de 40 cm à 1 m, ensoleillées, entourées d'une végétation structurée : saules, roseaux, ronciers, joncs où les adultes se réfugient. Il peut s'agir de mares en lisière de forêt, dans les carrières, les dunes, ou en contexte bocager. On la rencontre aussi dans certains milieux artificiels dépourvus de poissons.
Elle a un mode de vie assez arboricole et peut passer la journée perchée dans la végétation.
Elle hiberne au fond des mares, dans le sol, la mousse...

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Peu commune en Picardie, elle est globalement assez localisée.
L'essentiel des populations se trouve dans la plaine maritime picarde où elle est abondante. Ailleurs dans ce département, elle est présente sur quelques secteurs de la vallée de la Somme. Dans l'Oise, on la retrouve principalement dans le Pays de Bray et la vallée de l'Oise. Enfin, elle est un peu plus répandue dans le département de l'Aisne.
Son chant est un moyen facile de la repérer.

Le pic de la reproduction a lieu en avril-mai, mais les observations estivales sont fréquentes. On peut entendre les "chants d'automne" (plutôt diurnes) jusqu'en novembre.
Elle hiberne d'octobre à mars.


Hormis sur le littoral où les populations semblent stables, elle est menacée d'extinction à l'échelle régionale, comme dans de nombreuses autres régions.
Comme les autres espèces du groupe des amphibiens, elle est très sensible à la destruction de ses habitats (développement des zones cultivées, baisse de la qualité et des niveaux d'eau), ainsi qu'à leur fragmentation (urbanisation, routes, canaux), aux pesticides et à la circulation routière. Dans le cas de la Rainette verte, on peut citer plus spécifiquement le morcellement du bocage et la disparition de ses mares.


Le meilleur moyen de la contacter est de repérer son chant au crépuscule en période de reproduction. Lorsqu'elle est abondante, elle peut alors former des chorales extrêmement sonores, et camoufler le son des autres anoures chanteurs (notamment Crapaud commun, Pelodyte ponctué...).
La Rainette verte, de petite taille (5 à 6 cm) est entièrement verte comme son nom l'indique, à l'exception d'une bande brune-noire le long de ses flancs : elle ne peut être confondue. L'extrémité de ses doigts est élargie en ventouses. On reconnaît les têtards à leurs yeux disposés latéralement (et non dorsaux).


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Hyla viridis Laurenti, 1768 | Rana arborea Linnaeus, 1758 | Rana hyla Linnaeus, 1758

Observations mensuelles