Grenouille rousse (La)

Rana temporaria Linnaeus, 1758

Classe : Amphibia Ordre : Anura Famille : Ranidae Genre : Rana
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  • 184
    observations

  • 30
    communes

  • 74
    observateurs

  • Première observation
    1986

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille/poids :

Espèce de taille moyenne mesurant de 50 à 85 mm pour un poids moyen de 25 grammes pour les jeunes adultes.

Diagnose :

Aspect trapu, tête avec généralement un museau court, arrondi ; membres postérieurs assez courts. Pupille en forme d’ellipse horizontale ; iris de l’œil souvent doré et vermiculé de brun dans la partie supérieure. La peau peut être lisse ou le plus souvent granuleuse ; présence de replis dorsaux bien visibles. La coloration dorsale va du gris au brun, avec des marques noirâtres plus ou moins nombreuses. Le ventre est blanc jaunâtre plus ou moins tacheté ou marbré de noir, de jaune ou de brun rougeâtre.

Détermination :

Espèce délicate à identifier pour le non spécialiste ; son chant, bien que discret, est par contre caractéristique.

Espèces proches :

Cette espèce peut être confondue avec la rare Grenouille des champs ou plus souvent, avec la très commune Grenouille agile. Elle se distingue de cette dernière par un ensemble de caractères, dont l’un des plus évidents est le patron de coloration du ventre : blanchâtre immaculé chez cette dernière, ce qui n’est pas le cas chez la Grenouille rousse.

Période d’observation :

Les Grenouilles rousses sont actives de janvier-février à octobre-novembre, ce qui en fait une des espèces d’anoure les plus précoces de l’année en France. Cette période d’activité peut toutefois être restreinte à 3-4 mois en haute altitude.

Biologie-éthologie :

C’est une espèce terrestre, qui ne gagne les points d’eau qu’au moment de la reproduction, au sortir de la période de repos hivernal. Elle a alors un comportement grégaire, où quantité de mâles et de femelles se rassemblent, ce qui se traduit ensuite par la présence de centaines de pontes constituées chacune de 1500 à 4000 œufs, dans quelques mètres carrés. La nourriture se compose d’arthropodes (orthoptères et autres insectes marcheurs), de vers de terre et de mollusques.

Biogéographie et écologie :

Espèce à large distribution sur une bonne partie de l’Europe occidentale et orientale. On la rencontre dans les zones humides montagneuses, les tourbières, les friches et les forêts de moyenne montagne, jusque 2500 m d’altitude. Assez ubiquiste, ses habitats de reproduction vont des grandes surfaces en eau (lac, étang) à de plus petits points d’eau (mares, trous d’eau, fossés peu profonds).

Pour aller plus loin :
Duguet, R. & Melki, F. 2003. Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Parthénope. Biotope, Mèze. 480 pp.

J.-C. de Massary UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN), 2016. Source : INPN
Essentiellement terrestre, elle fréquente tous les types d'habitats humides, même si elle a une préférence pour les secteurs boisés. Jardins, broussailles, prairies humides, tourbières et forêts sont ses biotopes de prédilection.
Les sites de reproduction et de ponte privilégiés sont les mares, bras morts, trous d’eau, fossés et étangs. Elle passe l'hiver dans le sol ou au fond de l'eau.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
La Grenouille rousse, commune en Picardie, est fréquemment observée dans les 3 départements. Elle est un peu moins fréquente sur les grands plateaux agricoles.
Il s'agit de l'amphibien le plus souvent cité dans la région, derrière le Crapaud commun.


L'espèce peut être observée toute l'année. La reproduction se déroule dès le mois de février, voire janvier, avec un pic en février-mars.
Elle hiberne sur une période relativement courte, comprise entre les mois de novembre et février.


L'espèce semble subir un léger déclin de ses populations. Comme la plupart des autres amphibiens, elle est très sensible à la destruction de ses habitats (développement des zones cultivées, baisse de la qualité et des niveaux d'eau, remblaiement des ornières de chemins forestiers...), ainsi qu'à leur fragmentation (urbanisation, routes, canaux), aux pesticides et à la circulation routière.

Toutes les informations sur les zones où le trafic routier écrase de nombreux crapauds (à signaler sur « http://www.faune-et-route.org ») permettent de mettre en place des mesures de protection : panneaux ralentisseurs, crapauducs temporaires ou permanents…. Ces mesures protègent également d'autres espèces dont les Triton palmés ainsi que les Tritons palmés lors de leurs migrations.

D'aspect assez massif, elle peut mesurer de 7 à 11 cm.
Le dos est rarement rayé, le ventre est souvent tacheté de roux ou de gris et le museau arrondi dépasse à peine la bouche. La peau est généralement plus granuleuse que chez la Grenouille agile. Le tubercule métatarsien est petit (inférieur à la moitié de la longueur de l'orteil), mou et ovale. Attention aux critères du "test de la patte" et de la position des bourrelets latéro-dorsaux, souvent cités, mais qui ne sont pas du tout discriminants. Les callosités nuptiales sont de couleur grise.
Le chant est assez sourd et monotone : "grouk-grouk".
Certains individus du complexe des Grenouilles vertes ont une tache sur la tempe, mais celle-ci n'inclut alors généralement pas le tympan.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Rana alpina Risso, 1827 | Rana rufa Lacepède, 1788 | Rana temporaria gracilis Koch, 1872

Observations mensuelles