Carte géographique (La)

Araschnia levana (Linnaeus, 1758)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Nymphalidae Sous-Famille : Nymphalinae Tribu : Nymphalini Genre : Araschnia
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  • 125
    observations

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  • Première observation
    1929

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille :

Adulte : 28 -40 mm

Diagnose :

Papillon dont l’apparence est très différente selon la génération. La première génération printanière est de couleur fauve orangé avec des rangées de taches noires. La seconde génération estivale est noire avec des taches et une ligne centrale blanche ainsi que des lignes submarginales rouge orangé. Le dessous est brun-rouge réticulé de blanc avec des taches violacées. La chenille est noire avec une rangée latérale brun pâle et des épines noires.

Détermination :

L'adulte est relativement facile à reconnaître.

Espèces proches :

Le motif du dessous avec des taches violacées et des motifs rappelant une carte géographique permet de distinguer cette espèce des autres Nymphalides.

Période d’observation :

L’adulte est visible de mars à septembre.

Biologie-éthologie :

La Carte géographique réalise au moins deux cycles par an. Une troisième génération partielle a lieu chaque année dans le sud-ouest de la France et parfois dans d’autres régions selon le climat. Les chenilles se nourrissent des feuilles et des tiges de l’Ortie dioïque. La femelle pond par groupes de 6 à 20 œufs en forme de chainette qui pend sur le dessous des feuilles de la plante hôte. Les mâles adultes sont territoriaux et surveillent un territoire dans l’attente d’un rival ou d’une femelle.

Biogéographie et écologie :

La Carte géographique est une espèce eurasiatique dont la distribution s’étend du nord-est de l’Espagne au Japon. C’est une espèce typique des forêts des bords de cours d’eau, des lisères et des clairières. Elle est présente du niveau de la mer jusqu’à 1°200 m d’altitude.

D’après

Bellmann, H. (trad. Luquet, G.), 2013. Quel est donc ce papillon ? Les guides Nathan. Paris. 449 p.

Doux Y., Gibeaux C., 2007. Les papillons de jour d’Île-de-France et de l’Oise. Biotope, Mèze. Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 288 p.

Lafranchis, T., Jutzeler, D., Guilloson, J.-Y., Kan, P., Kan, B. 2015. La vie des papillons. Editions Diatheo. Montpellier. 751 pp.

Lafranchis, T. 2016. Papillons de France. Editions Diatheo. Montpellier. 351 pp.



J. Ichter None, 2019. Source : INPN
L'espèce fréquente principalement les lisières forestières et les boisements plutôt humides. Il n'est pas rare de la retrouver en bord de chemin ou bien au niveau des friches.
La plante hôte de la chenille est l'Ortie dioïque, dont elle se nourrit.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Espèce commune et parfois abondante, surtout près des vallées.

Espèce explicitement bivoltine, la première génération se déroule d'avril à juin et la seconde de juillet à septembre. Ces deux générations produisent des individus très différents visuellement. En effet, lors de la maturation de la larve et de la formation de la chrysalide, les différences de températures provoquent un changement de couleurs au cours des générations. C'est l'unique espèce en Europe qui subit ce phénomène.

Espèce en préoccupation mineure (LC) en France et en Picardie. Aucune information permet d'imaginer une évolution récente des populations qui semblent stables.
Pour favoriser l'espèce, il est essentiel de préserver sa plante hôte (ortie) et d'entretenir les lisières forestières.

La Carte Géographique doit son nom aux motifs présents sur le dessous des ailes qui lui donne une allure de carte routière.
C'est une des plus petites vanesses. La génération du printemps avec un fond orangé taché de noir peut être confondue avec le Robert-le-diable ou certains nacrés.
La génération d'été, de forme très sombre et traversée par une large bande blanche sur les ailes antérieures et postérieures pourrait être confondue avec le Petit Sylvain qui fréquente également les milieux forestiers.

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Araschnia levana porrima (Hübner, 1790) | Araschnia levana prorsa (Linnaeus, 1767) | Papilio levana Linnaeus, 1758 | Papilio prorsa Linnaeus, 1767 | Vanessa levana (Linnaeus, 1758) | Vanessa prorsa (Linnaeus, 1767)

Observations mensuelles